La série de portraits des joueurs du Rocket de Laval pour la saison 2018-2019 se conclut avec le gardien de but Connor LaCouvee qui, après avoir obtenu un essai avec la formation en décembre, a saisi sa chance et signé un contrat jusqu’à la fin de la saison.
Joël Bouchard a déjà déclaré que tu es un hockey rats, que tu es simplement content de jouer, as-tu toujours été comme ça?
Oui, dernièrement ma routine me met dans un état d’esprit où je peux donner mon 100%. Je suis simplement heureux de pouvoir vivre de ma passion.
Plus tôt cette saison, tu as eu un essai professionnel avec les Comets d’Utica, sans pour autant rester avec eux. Qu’est-ce qui a fait la différence avec le Rocket?
Très certainement l’attitude. À Utica, c’était ma première expérience dans la LAH. J’y suis arrivé avec la mentalité que j’allais être parti dans deux ou trois semaines comme on m’avait dit à la base. Alors quand est arrivée la troisième année et que j’étais toujours là, je n’avais pas la bonne attitude pour faire ma place. À mon arrivée à Laval, j’ai renoué avec le même état d’esprit, les mêmes habitudes et la même éthique de travail qui m’ont donné du succès par le passé.
Qui était ton modèle en grandissant?
Définitivement mes parents. Ce sont deux personnes avec une mentalité de travaillants. Ils m’ont toujours répété quand j’étais plus jeune que si tu travailles fort dans la vie, tu peux faire ce que tu veux.
Est-ce que c’était ta première fois au Québec?
Ironiquement, non. Je suis déjà venu à Montréal pour le Challenge canadien d’échecs quand j’étais en troisième année [du primaire].
Quels sont tes intérêts en dehors du hockey?
J’adore tout ce qui touche la nutrition, l’exercice et la santé. C’est plaisant d’avoir une passion qui t’aide dans ton choix de carrière. J’ai aussi étudié la finance à l’Université de Boston pendant trois ans.
Est-ce qu’il y a un moment dans ta carrière où tu ne croyais pas devenir un joueur de hockey professionnel?
Durant mon année junior à Boston University, je n’avais pas la meilleure concentration parce que je ne jouais pas beaucoup, alors c’est certain que j’avais perdu la passion et l’intérêt pour le sport. Même si je pratiquais extrêmement fort dans les entraînements, je ne jouais pas. À l’époque, je n’étais pas aussi mature que je le suis aujourd’hui.
Qu’as-tu fait pour passer au travers?
Dans ce cas-ci, j’ai pris la décision de terminer mes études plus rapidement pour me permettre de changer d’école et continuer ma carrière de hockey. Je n’avais joué que cinq matchs à ma dernière année à Boston, ce qui ne m’aurait jamais permis de jouer professionnel.
Comment s’est passé ton premier match à la Place Bell?
C’était vraiment spécial et excitant. C’est vraiment un bel amphithéâtre et même chose pour les partisans. Il y a le jumbotron ici et le jeu emoji cam qui est drôle. C’était une belle expérience.