L’œuvre a fait l’objet d’un des plus célèbres scandales de la scène musicale mondiale en avril 1962. Alors maestro de l’Orchestre philarmonique de New York, Leonard Bernstein s’adresse au public avant le début d’un concert mettant en vedette Gould. Après avoir exprimé son grand respect pour le génie musical canadien, le chef américain exprime son désaccord esthétique et se dissocie, non sans humour, de l’interprétation à venir.
«Glenn Gould est allé très loin dans la lenteur, ce qui ne choquerait pas autant aujourd’hui, commente Charles Richard-Hamelin qui sera du rendez-vous le mercredi 7 février. Il reste que c’est un interprète incontournable pour tout pianiste et dont les propositions sont impressionnantes quand il joue Bach, Schönberg et Brahms.»
Concerto massif
L’approche du Québécois de 29 ans sera certes différente, lui qui préfère se coller davantage aux intentions premières du compositeur, reconnaissant l’importance de canaliser sa personnalité dans l’interprétation.
«Dans sa première œuvre orchestrale, Brahms doit faire ses preuves en héritage du monument Beethoven, confie Charles Richard-Hamelin. Dramatique et massif, le premier mouvement débute par une tempête exigeant un piano très fort pour percer l’orchestre. Une prière succède avec de superbes solos des vents, avant que le concerto se termine de façon plus dansante où le compositeur fait des rappels des contrepoints de Bach adaptés à sa sauce romantique. Ç’est très puissant et ça demande du muscle!»
Il s’agira d’une première collaboration entre le musicien et l’OSL, sous la direction d’Alain Trudel, à l’exception de quelques clins d’œil adressés l’été dernier autour de pianos publics installés à Laval.
Autres oeuvres
Ce concert sera présenté en partenariat avec le Toronto Symphony Orchestra (TSO) pour le 150e anniversaire de la confédération.
Le TSO a d’ailleurs commandé à Nicolas Gilbert, compositeur en résidence de l’OSL, une ouverture intitulée Up!< et à Kelly-Marie Murphy Curiosité et génie: en quête de Petula Clark, une oeuvre-hommage à Glenn Gould témoignant notamment de la fascination du pianiste pour la chanteuse.
Également, en collaboration avec la Société littéraire de Laval, le comédien Jean Marchand (Monsieur Musique, Unité 9) lira des extraits de textes écrits par Glenn Gould durant le concert.
Le Siegfried-Idyll, de Richard Wagner, complète le programme de la soirée.
Série Les chambristes
Le samedi 10 février à 15h, les mélomanes lavallois ont aussi rendez-vous avec maestro Alain Trudel pour un concert rassemblant trombone, cordes et piano. Le public pourra entendre des œuvres de Brahms, Albrechtsberger, Hovaness et Saglietti dans l’intimité de la chapelle de l’École Mont-de-La Salle.
L’Orchestre symphonique de Laval, sous la direction d’Alain Trudel, présente le concert «Hommage à Glenn Gould», le mercredi 7 février, à 19h30, à la salle André-Mathieu (475, boulevard de l’Avenir). Soliste invité: Charles Richard-Hamelin. Information: www.osl.qc.ca, 450 978-3666 ou 450 667-2040.
L’œuvre a fait l’objet d’un des plus célèbres scandales de la scène musicale mondiale en avril 1962. Alors maestro de l’Orchestre philarmonique de New York, Leonard Bernstein s’adresse au public avant le début d’un concert mettant en vedette Gould. Après avoir exprimé son grand respect pour le génie musical canadien, le chef américain exprime son désaccord esthétique et se dissocie, non sans humour, de l’interprétation à venir.
«Glenn Gould est allé très loin dans la lenteur, ce qui ne choquerait pas autant aujourd’hui, commente Charles Richard-Hamelin qui sera du rendez-vous le mercredi 7 février. Il reste que c’est un interprète incontournable pour tout pianiste et dont les propositions sont impressionnantes quand il joue Bach, Schönberg et Brahms.»
Concerto massif
L’approche du Québécois de 29 ans sera certes différente, lui qui préfère se coller davantage aux intentions premières du compositeur, reconnaissant l’importance de canaliser sa personnalité dans l’interprétation.
«Dans sa première œuvre orchestrale, Brahms doit faire ses preuves en héritage du monument Beethoven, confie Charles Richard-Hamelin. Dramatique et massif, le premier mouvement débute par une tempête exigeant un piano très fort pour percer l’orchestre. Une prière succède avec de superbes solos des vents, avant que le concerto se termine de façon plus dansante où le compositeur fait des rappels des contrepoints de Bach adaptés à sa sauce romantique. Ç’est très puissant et ça demande du muscle!»
Il s’agira d’une première collaboration entre le musicien et l’OSL, sous la direction d’Alain Trudel, à l’exception de quelques clins d’œil adressés l’été dernier autour de pianos publics installés à Laval.
Autres oeuvres
Ce concert sera présenté en partenariat avec le Toronto Symphony Orchestra (TSO) pour le 150e anniversaire de la confédération.
Le TSO a d’ailleurs commandé à Nicolas Gilbert, compositeur en résidence de l’OSL, une ouverture intitulée Up!< et à Kelly-Marie Murphy Curiosité et génie: en quête de Petula Clark, une oeuvre-hommage à Glenn Gould témoignant notamment de la fascination du pianiste pour la chanteuse.
Également, en collaboration avec la Société littéraire de Laval, le comédien Jean Marchand (Monsieur Musique, Unité 9) lira des extraits de textes écrits par Glenn Gould durant le concert.
Le Siegfried-Idyll, de Richard Wagner, complète le programme de la soirée.
Série Les chambristes
Le samedi 10 février à 15h, les mélomanes lavallois ont aussi rendez-vous avec maestro Alain Trudel pour un concert rassemblant trombone, cordes et piano. Le public pourra entendre des œuvres de Brahms, Albrechtsberger, Hovaness et Saglietti dans l’intimité de la chapelle de l’École Mont-de-La Salle.
L’Orchestre symphonique de Laval, sous la direction d’Alain Trudel, présente le concert «Hommage à Glenn Gould», le mercredi 7 février, à 19h30, à la salle André-Mathieu (475, boulevard de l’Avenir). Soliste invité: Charles Richard-Hamelin. Information: www.osl.qc.ca, 450 978-3666 ou 450 667-2040.