«On est en train de s’installer, affirme Josée Lagacé, directrice Communications et marketing au Fonds immobilier de solidarité FTQ, détenteur du terrain et partenaire dans l’aventure. Clairement, on s’enligne toujours pour le début du printemps. Il n’y a pas de doute.»
Annoncé en grande pompe en novembre 2015 lors du premier Forum immobilier lavallois, ce développement est le plus important projet immobilier et commercial de l’histoire de la ville.
Pas de référendum
Selon toute vraisemblance, le fait que l’administration Demers ait renoncé en janvier à son projet de revoir à la baisse le nombre de cases de stationnement exigé sur le site n’a pas refroidi les ardeurs des promoteurs.
On se rappellera qu’à quelques jours de Noël, 223 citoyens avoisinant le secteur avaient bravé la tempête pour aller signer le registre ouvert à leur intention, forçant ainsi la Ville à tenir un scrutin référendaire pour son controversé projet de règlement.
«Espace Montmorency va se conformer à la règlementation actuelle, déclarait le mois dernier le conseiller spécial au cabinet du maire, Robert-Charles Longpré. Laval va s’en tenir au nombre d’espaces prévus.»
Des millions en jeu
Le changement de zonage, s’il avait été entériné, aurait abaissé à 1850 le nombre minimal de cases de stationnement exigé pour l’ensemble du projet.
Or, le règlement actuellement en vigueur impose un minimum de combien de cases au juste?
«Tant que le permis [de construire] n’a pas été octroyé, ce n’est pas public», répond M. Longpré. «Jugée confidentielle», cette information serait d’ailleurs «sous analyse» au Service de l’urbanisme, précise-t-il.
À cet égard, un tract distribué en décembre dernier dans le voisinage pour dénoncer cette demande de dérogation faisait état d’une réduction de 800 cases.
«… en fait, le chiffre est considérablement moins élevé», pouvait-on lire dans la mise en demeure que l’auteur de ce tract, l’ex-conseiller municipal Pierre Anthian, a reçue le 18 décembre des procureurs des développeurs d’Espace Montmorency.
Deux semaines plus tôt, lors de l’adoption du projet de règlement que des citoyens étaient venus contester au conseil municipal, le maire Marc Demers avait ainsi justifié la révision à la baisse du nombre de stationnement: «Il serait aberrant de dire à un promoteur: tu vas construire 400 stationnements qu’on pense que tu n’auras jamais besoin.»
Bref, considérant que les espaces de stationnement seront souterrains, il faut figurer autour de 40 000 $ la case. Cela dit, 100 cases représentent quelque 4 M$, 400 cases 16 M$ et 800 cases impliquent des coûts avoisinant les 32 M$!
Solution possible
Quant aux résidents des rues voisines, qui se plaignent d’être envahis par les clients de la Place Bell en quête de stationnement, ils ont une peur bleue que la situation ne s’envenime le jour où les 575 000 pieds carrés d’espace de bureaux, l’hôtel de 300 chambres, les appartements pour retraités, le spa, les boutiques, restaurants, cafés et autres commerces ouvriront à Espace Montmorency.
Au final, le site comptera une dizaine d’immeubles interreliés de 5 à 16 étages qui abriteront 1,4 million de pieds carrés d’aire louable où sont appelées à travailler pas moins de 3500 personnes.
Selon un des porte-paroles des citoyens et ex-conseiller municipal de l’endroit, Pierre Anthian, les signataires du registre seraient prêts à lever leur veto si la Ville consentait à réserver 100 % du stationnement sur rue aux résidents d’Urbania et à ceux vivant au sud de la Concorde, et ce, à la faveur d’un système de vignettes amovibles pour leurs visiteurs.
Au début du mois, le maire Demers a opposé une fin de non-recevoir à cette demande, affirmant qu’il serait irresponsable de déroger à la règlementation municipale qui interdit ce type d’usage.
Nouvelle demande
Du côté du Fonds de solidarité FTQ, on explique qu’un projet modifié a été déposé au Service de l’urbanisme en ce qui a trait au stationnement, dont le calcul des cases n’est pas simple précise Josée Lagacé.
«Cela dépend des locataires. Il y a des ratios pour les volets résidentiel, hôtelier, commercial, bureau, etc.», souligne-t-elle tout en ajoutant que les discussions se poursuivent avec plusieurs clients potentiels.
«On est en train de s’installer, affirme Josée Lagacé, directrice Communications et marketing au Fonds immobilier de solidarité FTQ, détenteur du terrain et partenaire dans l’aventure. Clairement, on s’enligne toujours pour le début du printemps. Il n’y a pas de doute.»
Annoncé en grande pompe en novembre 2015 lors du premier Forum immobilier lavallois, ce développement est le plus important projet immobilier et commercial de l’histoire de la ville.
Pas de référendum
Selon toute vraisemblance, le fait que l’administration Demers ait renoncé en janvier à son projet de revoir à la baisse le nombre de cases de stationnement exigé sur le site n’a pas refroidi les ardeurs des promoteurs.
On se rappellera qu’à quelques jours de Noël, 223 citoyens avoisinant le secteur avaient bravé la tempête pour aller signer le registre ouvert à leur intention, forçant ainsi la Ville à tenir un scrutin référendaire pour son controversé projet de règlement.
«Espace Montmorency va se conformer à la règlementation actuelle, déclarait le mois dernier le conseiller spécial au cabinet du maire, Robert-Charles Longpré. Laval va s’en tenir au nombre d’espaces prévus.»
Des millions en jeu
Le changement de zonage, s’il avait été entériné, aurait abaissé à 1850 le nombre minimal de cases de stationnement exigé pour l’ensemble du projet.
Or, le règlement actuellement en vigueur impose un minimum de combien de cases au juste?
«Tant que le permis [de construire] n’a pas été octroyé, ce n’est pas public», répond M. Longpré. «Jugée confidentielle», cette information serait d’ailleurs «sous analyse» au Service de l’urbanisme, précise-t-il.
À cet égard, un tract distribué en décembre dernier dans le voisinage pour dénoncer cette demande de dérogation faisait état d’une réduction de 800 cases.
«… en fait, le chiffre est considérablement moins élevé», pouvait-on lire dans la mise en demeure que l’auteur de ce tract, l’ex-conseiller municipal Pierre Anthian, a reçue le 18 décembre des procureurs des développeurs d’Espace Montmorency.
Deux semaines plus tôt, lors de l’adoption du projet de règlement que des citoyens étaient venus contester au conseil municipal, le maire Marc Demers avait ainsi justifié la révision à la baisse du nombre de stationnement: «Il serait aberrant de dire à un promoteur: tu vas construire 400 stationnements qu’on pense que tu n’auras jamais besoin.»
Bref, considérant que les espaces de stationnement seront souterrains, il faut figurer autour de 40 000 $ la case. Cela dit, 100 cases représentent quelque 4 M$, 400 cases 16 M$ et 800 cases impliquent des coûts avoisinant les 32 M$!
Solution possible
Quant aux résidents des rues voisines, qui se plaignent d’être envahis par les clients de la Place Bell en quête de stationnement, ils ont une peur bleue que la situation ne s’envenime le jour où les 575 000 pieds carrés d’espace de bureaux, l’hôtel de 300 chambres, les appartements pour retraités, le spa, les boutiques, restaurants, cafés et autres commerces ouvriront à Espace Montmorency.
Au final, le site comptera une dizaine d’immeubles interreliés de 5 à 16 étages qui abriteront 1,4 million de pieds carrés d’aire louable où sont appelées à travailler pas moins de 3500 personnes.
Selon un des porte-paroles des citoyens et ex-conseiller municipal de l’endroit, Pierre Anthian, les signataires du registre seraient prêts à lever leur veto si la Ville consentait à réserver 100 % du stationnement sur rue aux résidents d’Urbania et à ceux vivant au sud de la Concorde, et ce, à la faveur d’un système de vignettes amovibles pour leurs visiteurs.
Au début du mois, le maire Demers a opposé une fin de non-recevoir à cette demande, affirmant qu’il serait irresponsable de déroger à la règlementation municipale qui interdit ce type d’usage.
Nouvelle demande
Du côté du Fonds de solidarité FTQ, on explique qu’un projet modifié a été déposé au Service de l’urbanisme en ce qui a trait au stationnement, dont le calcul des cases n’est pas simple précise Josée Lagacé.
«Cela dépend des locataires. Il y a des ratios pour les volets résidentiel, hôtelier, commercial, bureau, etc.», souligne-t-elle tout en ajoutant que les discussions se poursuivent avec plusieurs clients potentiels.