L’événement annuel est considéré comme les Jeux olympiques des circassiens avec plus de 100 artistes provenant de 20 pays qui prennent d’assaut le chapiteau du mythique Cirque Phénix devant quelque 2000 spectateurs.
«Ç’a été une expérience fantastique d’une ampleur qui m’a appris à m’ouvrir comme jamais, de confier Mélanie Dupuis qui a grandi et demeure toujours dans Vimont. Malgré le stress et la pression, les gens sont gentils, très généreux et attentionnés. Ils te font oublier la compétition.»
Répartis en deux spectacles d’une quinzaine de numéros présentés les 2 et 3 février, les meilleurs n’ont appris leur sélection pour le gala final qu’au petit matin, le dimanche. «Tout excités, nous sommes vite allés nous coucher afin d’être en forme pour le grand soir, de continuer la jeune femme de 21 ans. L’an passé, nous avions été invités par l’organisation, mais je suis tombée malade d’une intoxication alimentaire, quand nous avions été sélectionnés une première fois.»
École nationale du cirque
Cette visite initiale de 2017 a permis de récolter des commentaires et critiques mises à profit cet hiver quand le duo de trapézistes est retourné là où il s’est formé: l’École nationale du cirque, à Montréal. Mélanie et Alexander ont retrouvé leurs professeurs Itzel Viruega, pour l’aspect technique, et Mico Lagarde, pour le volet artistique.
«Nous avons transformé le numéro de trapèze duo que nous peaufinions depuis notre graduation en 2016, de préciser la Lavalloise. Nous avons transité d’une chasse entre deux êtres à l’histoire d’une rencontre où un homme et une femme se découvrent poussés par un instinct primal nous ressemblant pas mal plus. Nous sommes plus à l’aise avec ça.»
Mélanie a été bien servie par ses années d’expérience à l’École nationale du cirque, elle qui a fréquenté l’endroit à temps plein depuis le secondaire 3 avant d’en sortir diplômée comme six autres participants du Festival mondial du Cirque de Demain.
Contrats et Cirque du Soleil
C’est à l’école alternative Le Baluchon que Mélanie Dupuis a eu le coup de foudre pour le tissu aérien lors d’un projet sur le cirque. Elle a aussi développé un fort intérêt pour la gymnastique de haut niveau, passant sept ans au sein du club Laval Excellence.
«Au début du secondaire, à l’Odyssée-des-Jeunes, je me suis tournée plus sérieusement vers le cirque en raison de l’aspect non compétitif, relate-t-elle. Mes parents m’ont inscrite aux cours récréatifs de l’École nationale. Sur place, j’ai été touchée par la multitude de disciplines et leur potentiel, en plus d’être habitée par l’adrénaline et la peur de chuter.»
Cerceau, Bola Bola, trampoline, main à main, le tissu aérien est resté son premier amour jusqu’à ce qu’elle touche au trapèze en duo.
«Aux auditions pour le niveau collégial, l’école m’a jumelée à Alexander (Taylor) qui arrivait de la région de Toronto, poursuit celle dont le jeune frère, Philippe, termine aussi sa formation circassienne (jonglerie). Je suis quelqu’un de sociable et l’idée de ne pas être seule et travailler en équipe m’a plu immédiatement. Puis, le côté plus dynamique, le lâcher-prise dans une prise de risque plus grande m’ont conquise.»
Après avoir mis au point son vocabulaire aux mouvements originaux, le duo n’a pas tardé à faire sa marque, rejoignant le Cirque du Soleil à New York en juillet 2016 pour s’envoler vers un grand cabaret hambourgeois, le Palazzo, en Allemagne, puis participer à une création londonienne, à Londres, et revenir en Amérique du Nord pour des séjours à Canada’s Wonderland et dans un théâtre de Nashville.
Ce printemps, le couple de trapézistes est attendu en Suisse, avant de répéter puis partir en tournée avec le Cirque du Soleil à travers l’Europe pour le spectacle Totem.
Également, Mélanie et Alexander ont lancé leur propre site Internet, étant souvent disponibles pour événements corporatifs.
L’événement annuel est considéré comme les Jeux olympiques des circassiens avec plus de 100 artistes provenant de 20 pays qui prennent d’assaut le chapiteau du mythique Cirque Phénix devant quelque 2000 spectateurs.
«Ç’a été une expérience fantastique d’une ampleur qui m’a appris à m’ouvrir comme jamais, de confier Mélanie Dupuis qui a grandi et demeure toujours dans Vimont. Malgré le stress et la pression, les gens sont gentils, très généreux et attentionnés. Ils te font oublier la compétition.»
Répartis en deux spectacles d’une quinzaine de numéros présentés les 2 et 3 février, les meilleurs n’ont appris leur sélection pour le gala final qu’au petit matin, le dimanche. «Tout excités, nous sommes vite allés nous coucher afin d’être en forme pour le grand soir, de continuer la jeune femme de 21 ans. L’an passé, nous avions été invités par l’organisation, mais je suis tombée malade d’une intoxication alimentaire, quand nous avions été sélectionnés une première fois.»
École nationale du cirque
Cette visite initiale de 2017 a permis de récolter des commentaires et critiques mises à profit cet hiver quand le duo de trapézistes est retourné là où il s’est formé: l’École nationale du cirque, à Montréal. Mélanie et Alexander ont retrouvé leurs professeurs Itzel Viruega, pour l’aspect technique, et Mico Lagarde, pour le volet artistique.
«Nous avons transformé le numéro de trapèze duo que nous peaufinions depuis notre graduation en 2016, de préciser la Lavalloise. Nous avons transité d’une chasse entre deux êtres à l’histoire d’une rencontre où un homme et une femme se découvrent poussés par un instinct primal nous ressemblant pas mal plus. Nous sommes plus à l’aise avec ça.»
Mélanie a été bien servie par ses années d’expérience à l’École nationale du cirque, elle qui a fréquenté l’endroit à temps plein depuis le secondaire 3 avant d’en sortir diplômée comme six autres participants du Festival mondial du Cirque de Demain.
Contrats et Cirque du Soleil
C’est à l’école alternative Le Baluchon que Mélanie Dupuis a eu le coup de foudre pour le tissu aérien lors d’un projet sur le cirque. Elle a aussi développé un fort intérêt pour la gymnastique de haut niveau, passant sept ans au sein du club Laval Excellence.
«Au début du secondaire, à l’Odyssée-des-Jeunes, je me suis tournée plus sérieusement vers le cirque en raison de l’aspect non compétitif, relate-t-elle. Mes parents m’ont inscrite aux cours récréatifs de l’École nationale. Sur place, j’ai été touchée par la multitude de disciplines et leur potentiel, en plus d’être habitée par l’adrénaline et la peur de chuter.»
Cerceau, Bola Bola, trampoline, main à main, le tissu aérien est resté son premier amour jusqu’à ce qu’elle touche au trapèze en duo.
«Aux auditions pour le niveau collégial, l’école m’a jumelée à Alexander (Taylor) qui arrivait de la région de Toronto, poursuit celle dont le jeune frère, Philippe, termine aussi sa formation circassienne (jonglerie). Je suis quelqu’un de sociable et l’idée de ne pas être seule et travailler en équipe m’a plu immédiatement. Puis, le côté plus dynamique, le lâcher-prise dans une prise de risque plus grande m’ont conquise.»
Après avoir mis au point son vocabulaire aux mouvements originaux, le duo n’a pas tardé à faire sa marque, rejoignant le Cirque du Soleil à New York en juillet 2016 pour s’envoler vers un grand cabaret hambourgeois, le Palazzo, en Allemagne, puis participer à une création londonienne, à Londres, et revenir en Amérique du Nord pour des séjours à Canada’s Wonderland et dans un théâtre de Nashville.
Ce printemps, le couple de trapézistes est attendu en Suisse, avant de répéter puis partir en tournée avec le Cirque du Soleil à travers l’Europe pour le spectacle Totem.
Également, Mélanie et Alexander ont lancé leur propre site Internet, étant souvent disponibles pour événements corporatifs.