Voilà ce que la ministre régionale, Francine Charbonneau, déclarait au Courrier Laval le 20 avril lorsqu’interpellée sur l’avancement des négociations en cours.
Elle affirme qu’en 2016, le gouvernement avait consenti à allonger 7 M$ dans le cadre d’un montage financier qui impliquait une participation équivalente de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et de la Ville de Laval. Cette proposition était celle de Marc Demers qui «s’engageait à aller chercher les trois îles» pour 21 M$, précise-t-elle.
Or, l’entente de principe, rappelle la ministre, est conditionnelle à l’acceptation des deux partenaires financiers que représentent le ministère des Affaires municipales et l’instance métropolitaine.
Le gros morceau
Impliquée dans le dossier depuis son entrée en politique en 2008, Mme Charbonneau estime que l’île Saint-Joseph, celle qui ne fait pas partie de l’entente de principe, représente «le gros morceau» à acquérir.
Contrairement aux îles aux Vaches et Saint-Pierre, qui sont «inondables, non accessibles ni constructibles», l’île Saint-Joseph est «accessible et la plus menacée», souligne la ministre régionale, également responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation.
C’est «l’île qui devrait représenter la plus grosse charge au niveau du monétaire», ajoute-t-elle.
Rappelons qu’en 2006, l’actuel propriétaire de l’île, Luigi Liberatore, l’avait acquise pour 2,6 M$ en vue d’y développer un projet résidentiel de 75 maisons.
Rien n’est exclu
Le gouvernement est-il prêt à bonifier sa contribution financière pour l’acquisition et la protection de cet archipel baigné par les eaux de la rivière des Mille Îles qui, on se souviendra, avait fait l’objet d’une première mise en réserve en 2012 avant d’être renouvelée en 2014?
«Je veux que les trois îles soient protégées, répond la ministre. Donc, je n’exclus rien. Est-ce que ça va prendre plus de temps? J’espère que non, [mais] ça se peut que oui.»
Quelques minutes plus tôt, la députée de Mille-Îles indiquait que la balle était dans le camp de Laval et de la Communauté métropolitaine de Montréal.
«La Ville fait la négociation et la CMM porte un jugement sur le deal. Si elle le trouve bon, elle allonge le chèque, sinon on retourne faire nos devoirs», a-t-elle terminé.
Le cabinet du maire n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue, alors que la CMM n’avait pas répondu à nos questions au moment de mettre sous presse.
À lire également: Huguette Larochelle confiante malgré tout
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Elle affirme qu’en 2016, le gouvernement avait consenti à allonger 7 M$ dans le cadre d’un montage financier qui impliquait une participation équivalente de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et de la Ville de Laval. Cette proposition était celle de Marc Demers qui «s’engageait à aller chercher les trois îles» pour 21 M$, précise-t-elle.
Or, l’entente de principe, rappelle la ministre, est conditionnelle à l’acceptation des deux partenaires financiers que représentent le ministère des Affaires municipales et l’instance métropolitaine.
Le gros morceau
Impliquée dans le dossier depuis son entrée en politique en 2008, Mme Charbonneau estime que l’île Saint-Joseph, celle qui ne fait pas partie de l’entente de principe, représente «le gros morceau» à acquérir.
Contrairement aux îles aux Vaches et Saint-Pierre, qui sont «inondables, non accessibles ni constructibles», l’île Saint-Joseph est «accessible et la plus menacée», souligne la ministre régionale, également responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation.
C’est «l’île qui devrait représenter la plus grosse charge au niveau du monétaire», ajoute-t-elle.
Rappelons qu’en 2006, l’actuel propriétaire de l’île, Luigi Liberatore, l’avait acquise pour 2,6 M$ en vue d’y développer un projet résidentiel de 75 maisons.
Rien n’est exclu
Le gouvernement est-il prêt à bonifier sa contribution financière pour l’acquisition et la protection de cet archipel baigné par les eaux de la rivière des Mille Îles qui, on se souviendra, avait fait l’objet d’une première mise en réserve en 2012 avant d’être renouvelée en 2014?
«Je veux que les trois îles soient protégées, répond la ministre. Donc, je n’exclus rien. Est-ce que ça va prendre plus de temps? J’espère que non, [mais] ça se peut que oui.»
Quelques minutes plus tôt, la députée de Mille-Îles indiquait que la balle était dans le camp de Laval et de la Communauté métropolitaine de Montréal.
«La Ville fait la négociation et la CMM porte un jugement sur le deal. Si elle le trouve bon, elle allonge le chèque, sinon on retourne faire nos devoirs», a-t-elle terminé.
Le cabinet du maire n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue, alors que la CMM n’avait pas répondu à nos questions au moment de mettre sous presse.
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