Ce sont les vitres trop teintées, selon les normes du Code de la sécurité routière, qui ont d’abord attiré l’attention des deux policiers. En vérifiant la plaque d’immatriculation, ils ont réalisé que le véhicule provenait de la province du pétrole.
Il était environ 3h quand les patrouilleurs ont accosté la voiture de luxe dans le stationnement d’une station-service ESSO située sur le boulevard Saint-Martin Ouest, dans Chomedey.
Dans un premier temps, apercevant le conducteur et un passager à ses côtés, les agents leur ont demandé de décliner leur identité. En plus de constater qu’il ne s’agissait pas des propriétaires du véhicule, les patrouilleurs ont vite découvert que les deux individus leur avaient menti sur leurs coordonnées.
Poudre d’escampette
Retournant les prévenir de la chose, les policiers ont assisté à un échange verbal entre les deux hommes qui s’est soldé par la décision de décamper à plein régime. Le conducteur a reculé violemment dans l’autopatrouille pour ensuite repartir en trombe.
La vitesse s’avérant trop élevée, les agents ont décidé de suivre les voyous de loin, notamment sur le boulevard Curé-Labelle.
Se doutant que ceux-ci avaient franchi la rivière des Prairies par le pont Lachapelle, ils ont continué leur repérage des lieux du côté de Montréal pour finalement découvrir le véhicule caché entre deux bâtiments, rue Odette-Oligny, dans le secteur montréalais de Cartierville. Seul le conducteur se trouvait encore là, derrière le volant.
Les patrouilleurs lavallois ont alors fait appel au support du Service de police de la Ville de Montréal, dont les maîtres-chiens ont capturé le second individu, le passager, près d’une heure et demie plus tard.
Comparution et accusations
Les deux individus devaient comparaître le 2 mars en après-midi. Le conducteur sera accusé d’avoir causé une poursuite policière, d’agression armée et d’entrave au travail d’un agent de la paix.
De toute évidence, le passager avait tenté de fuir parce qu’il se savait en bris de condition, lui qui doit respecter un couvre-feu. Il ne pouvait se trouver dehors en de telles circonstances après 23h. En plus du chef d’accusation de bris de condition, il devra aussi se défendre d’entrave au travail d’un policier.