Réunis en assemblée générale le 27 avril, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de distribution Multi-Marques-Laval (CSN) ont voté en faveur d’une entente de principe intervenue aux petites heures durant la nuit.
Si l’on sait que les offres patronales ont été acceptées à l’unanimité par l’équipe de négociation de la CSN, celle-ci préfère ne pas dévoiler le résultat du vote auquel ont pris part une centaine de travailleurs, jeudi dernier.
«Je suis extrêmement fier de la détermination dont ont fait preuve nos membres, a déclaré le président du syndicat, Pascal René-De Cotret. Ils ont su tenir la minute de plus, c’est ce qui nous a permis de régler ce conflit de manière satisfaisante.»
Au terme de l’assemblée générale, le leader syndical demeurait encore convaincu qu’il aurait été possible de négocier cette entente sans conflit de travail.
Gains
Le Syndicat souligne, entre autres gains, diverses améliorations pour les travailleurs temporaires, la création de postes réguliers, de meilleures dispositions concernant l’affichage et l’accès aux postes ainsi que des bonifications aux assurances collectives et au régime de retraite.
Également, on se réjouit du renforcement des dispositions en santé et sécurité au travail et des améliorations apportées à l’organisation du travail de même qu’aux articles couvrant les changements technologiques.
Côté salaire, la convention collective d’une durée de cinq ans prévoit des hausses annuelles variant de 1,5 à 2 % par année pour un total de près de 9%. L’augmentation de 1,5 % la première année sera rétroactive au 23 septembre 2016, date d’échéance de la précédente convention collective.
Pour sa part, la boulangerie Canada Bread, propriété de la société mexicaine Grupo Bimbo, a fait valoir que le nouveau contrat de travail résout toutes les questions financières et non financières liées à la viabilité à long terme de son centre de distribution du boulevard Francis-Hughes, à Laval.
Rappelons que le 24 avril, Multi-Marques avait admis qu’une part de sa distribution avait été confiée à des briseurs de grève, contrevenant ainsi au Code du travail du Québec.
Un rapport de l’enquêteur du ministère du Travail émis le 18 avril démontrait que 11 personnes avaient exécuté du travail accompli habituellement par des syndiqués depuis leur mise en lock-out. L’entreprise a reconnu que 10 de ces 11 personnes avaient agi comme travailleurs de remplacement.
(En collaboration avec la Presse canadienne)
Réunis en assemblée générale le 27 avril, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de distribution Multi-Marques-Laval (CSN) ont voté en faveur d’une entente de principe intervenue aux petites heures durant la nuit.
Si l’on sait que les offres patronales ont été acceptées à l’unanimité par l’équipe de négociation de la CSN, celle-ci préfère ne pas dévoiler le résultat du vote auquel ont pris part une centaine de travailleurs, jeudi dernier.
«Je suis extrêmement fier de la détermination dont ont fait preuve nos membres, a déclaré le président du syndicat, Pascal René-De Cotret. Ils ont su tenir la minute de plus, c’est ce qui nous a permis de régler ce conflit de manière satisfaisante.»
Au terme de l’assemblée générale, le leader syndical demeurait encore convaincu qu’il aurait été possible de négocier cette entente sans conflit de travail.
Gains
Le Syndicat souligne, entre autres gains, diverses améliorations pour les travailleurs temporaires, la création de postes réguliers, de meilleures dispositions concernant l’affichage et l’accès aux postes ainsi que des bonifications aux assurances collectives et au régime de retraite.
Également, on se réjouit du renforcement des dispositions en santé et sécurité au travail et des améliorations apportées à l’organisation du travail de même qu’aux articles couvrant les changements technologiques.
Côté salaire, la convention collective d’une durée de cinq ans prévoit des hausses annuelles variant de 1,5 à 2 % par année pour un total de près de 9%. L’augmentation de 1,5 % la première année sera rétroactive au 23 septembre 2016, date d’échéance de la précédente convention collective.
Pour sa part, la boulangerie Canada Bread, propriété de la société mexicaine Grupo Bimbo, a fait valoir que le nouveau contrat de travail résout toutes les questions financières et non financières liées à la viabilité à long terme de son centre de distribution du boulevard Francis-Hughes, à Laval.
Rappelons que le 24 avril, Multi-Marques avait admis qu’une part de sa distribution avait été confiée à des briseurs de grève, contrevenant ainsi au Code du travail du Québec.
Un rapport de l’enquêteur du ministère du Travail émis le 18 avril démontrait que 11 personnes avaient exécuté du travail accompli habituellement par des syndiqués depuis leur mise en lock-out. L’entreprise a reconnu que 10 de ces 11 personnes avaient agi comme travailleurs de remplacement.
(En collaboration avec la Presse canadienne)