«Pour nous, c’est un rêve qui se réalise, de continuer Patricia Lopraino, directrice générale de la Centrale des artistes. Il nous manquait cet outil-là pour aller plus loin dans notre intégration artistique et bonifier notre programmation. Il y a un manque flagrant d’espaces d’exposition pour les créateurs, gens des métiers d’art ou pop up store. C’est une vitrine nécessaire.»
En tant que lieu libre et ouvert, l’Espace Éphémère permettra diverses initiatives, impossibles quand on doit se rabattre sur des endroits tels l’hôtel, l’église ou le centre communautaire qui amènent leur lot de limitations.
En tant que lieu libre et ouvert, l’Espace Éphémère permettra diverses initiatives, impossibles quand on doit se rabattre sur des endroits tels l’hôtel, l’église ou le centre communautaire qui amènent leur lot de limitations.
Premiers locataires
Dès le début juin, ce sont les artistes de la Station 16 qui seront les premiers occupants officiels du local de 2500 pieds carrés situé au 1850, avenue Pierre-Péladeau. Cette galerie montréalaise, toujours très présente au festival MURAL, expose le travail d’artistes influencés par l’illustration, le design, la culture populaire, le graffiti et le street art. Des œuvres souvent ignorées par les galeries traditionnelles.
«C’est grand et il y a énormément de lumière, de confier Connie Burcheri, une habituée de la Station 16. Il y a ce côté loft et beaucoup de place pour des œuvres.»
L’artiste de sculptures à grande échelle, Laurence Vallière, s’installera aux côtés des membres de la Station 16. Après son diplôme de l’Université Concordia, un programme d’échange à Los Angeles et une résidence d’artiste en Russie, elle a approfondi son approche de l’art de la rue dans son travail. En utilisant du carton, matériau qu’elle trouve en abondance dans la rue, elle crée des pièces de grande taille sur place dans toutes les parties du monde où elle va.
Ouverture festive
En plus de prestations en solo et trio de DJ Millimetrik, les invités au dévoilement de l’Espace Éphémère ont pu apprécier le décor créé à partir d’éléments abandonnés et récupérés. Cet aménagement a été réalisé par les jeunes artistes Catherine Laroche et Charles Joron, qui confère un look industriel et urbain à ce nouveau lieu.