La députée d’Alfred-Pellan, Rosane Doré Lefebvre, s’est jointe à la vingtaine de proches de la famille pour l’accueillir à l’aéroport, au beau milieu de la nuit.
«C’était merveilleux de pouvoir enfin les serrer dans nos bras, a indiqué la politicienne, par voie de communiqué. Je suis soulagée qu’ils soient de retour, sains et saufs, dans notre communauté. J’étais heureuse de les voir retrouver leurs amis et leurs proches.»
Revoir ses collègues
Les retrouvailles furent également émouvantes entre les membres de la famille et la communauté de l’école secondaire Mont-de-La Salle, que les deux plus jeunes filles fréquentaient jusqu’à leur expulsion, en septembre 2013.
Elles ont tenu à se rendre à l’école, dès leur première journée en sol lavallois, pour signifier leur reconnaissance à ceux qui ont soutenu leur cause.
«J’ai de la difficulté à croire que les filles sont là, devant moi!» s’est exclamé Melrick Jean-Philippe, élève de l’école et membre du comité Solidarité Alvarez Rivera (SolAR), par voie de communiqué.
Rappelons que le comité SolAR avait été formé en 2013 à l’initiative du parlement étudiant de l’école, afin de convaincre le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, de surseoir au renvoi de la famille jusqu’à ce que sa demande de résidence permanente pour motifs humanitaires soit traitée.
17 mois de séparation
Se revoyant après 17 mois de séparation, les élèves et leurs amies Alvarez Rivera en avaient long à se raconter. L’inquiétude et la tristesse avaient laissé place aux rires, anecdotes et larmes de bonheur, témoigne-t-on.
«Nous espérons que Veronica et Rebeca puissent réintégrer l’école le plus rapidement possible, a mentionné leur mère, Elsy Elizabeth Rivera. Nous allons aussi poursuivre les démarches pour obtenir la résidence permanente canadienne.»
Résidence temporaire
Au courant des dernières semaines, Citoyenneté et Immigration Canada a accepté la demande de la famille pour motifs humanitaires et des permis de résidence temporaire lui ont été accordés.
La députée Rosane Doré Lefebvre a mentionné que son bureau continuera d’assurer le suivi avec les parents et leurs trois filles jusqu’à ce que la famille reçoive sa résidence permanente. (C.L.)