«À date, les résultats nous permettent d’être très optimistes», s’est limité à dire le maire, ajoutant que l’échéancier a été retardé de quelques semaines, essentiellement en raison de précisions additionnelles demandées par le gouvernement.
Dans une lettre datée du 6 juin, adressée aux citoyens riverains, M. Demers prévoyait compléter ces analyses en début d’été en prévision de les intégrer au schéma d’aménagement, dès l’automne.
La Ville «au front»
Devant l’insistance de certains insulaires de l’ouest de l’île, venus s’enquérir de la situation au dernier conseil, Marc Demers a rappelé que son administration est toujours «au front» pour défendre la cause de tous ces citoyens affectés par les nouvelles cotes d’inondation imposées par décret gouvernemental, en 2013.
«La Ville va avoir investi pas loin d’un million», a-t-il fait valoir, en évoquant les études scientifiques visant à prouver que la cartographie révisée par Québec ne colle aucunement à la réalité sur le terrain.
Sévères restrictions
Pendant ce temps, les sévères contraintes liées à la nouvelle règlementation municipale continuent de s’appliquer pour près d’un millier de propriétés dans le seul secteur de l’ouest de Laval.
Les propriétaires de ces résidences en zone décrétée de grand courant (0-20 ans) se voient aujourd’hui interdire plusieurs usages, notamment la construction ou l’agrandissement d’un cabanon, d’un patio et d’un garage, l’installation ou le remplacement d’une piscine et d’une clôture, l’asphaltage ou le pavage d’un stationnement de même que l’accroissement de l’empreinte terrestre de leur maison.
Sans pouvoir s’y engager formellement, le maire Demers espère, au début de l’automne, pouvoir assouplir ces contraintes par de nouvelles dispositions auxquelles s’emploient actuellement les services municipaux.