Après plus de 30 ans à titre de membre et après avoir occupé plusieurs fonctions au sein de l’organisation, Louise Lagarde a été élue présidente des Cercles de Fermières du Québec (CFQ), à l’issue du congrès provincial, le 10 juillet.
Et quelques jours après son élection, la résidente d’Auteuil connaît déjà les défis qui l’attendront, durant les deux ans de mandat. «Il sera important de continuer à faire connaître et reconnaître le travail du CFQ», explique la nouvelle présidente, qui tentera de rajeunir l’image des Cercles.
Redorer l’image
L’organisme qui fêtera ses 100 ans en 2011 souffrirait de préjugés latents.
«Même si nos membres ont une moyenne d’âge de 60 ans, nous sommes très dynamiques, se défend Mme Lagarde. On fait beaucoup de bénévolat, on fait des livres de recettes, on va dans les écoles pour apprendre aux jeunes des techniques artisanales… On ne fait pas que tricoter!» Et l’époque où les membres étaient issus du milieu agricole semble bien révolue. «Aujourd’hui, seulement 2 % de nos membres vivent des terres», estime Louise Lagarde.
Augmenter la publicité
L’autre volet que la nouvelle présidente souhaite développer est la promotion des activités.
«Nous offrons déjà beaucoup d’activités sportives et culturelles, on ne veut pas les développer, mais les faire connaître. Il faut que les Cercles s’établissent dans leur milieu de vie et se fassent connaître au niveau local.»
Et les neuf Cercles de la région bénéficieront d’une visibilité supplémentaire, puisque les deux prochains Congrès provincial, de 2012 et de 2013, se tiendront à Laval. L’occasion peut-être d’augmenter le nombre de membres, actuellement d’environ 700.
Louise Lagarde souhaiterait également mettre l’emphase sur le travail effectué pour l’amélioration des conditions de vie des Québécois, puisque les Cercles interviennent régulièrement auprès des institutions gouvernementales via des recommandations. Un aspect souvent méconnu, selon elle.
30 ans au CFQ
Son histoire avec le Cercle a débuté alors que Mme Lagarde sortait de l’université.
«Ma mère était dans un Cercle et le tissage m’intéressait». Très vite, elle s’est investie. «À l’époque, je rédigeais leur rapport d’activité», se souvient-elle. Puis, elle a gravi les échelons, passant de membre du comité communication à secrétaire trésorière au niveau régional, puis provincial.
«Les Cercles peuvent nous apporter beaucoup et une fois que t’as les pieds dedans, c’est difficile d’en sortir», conclut-elle, après 30 ans.
Information: www.cfq.qc.ca