Jeudi soir, la police de Laval a perquisitionné un appartement situé au 168 A, rue Saint-Hubert. Sur les lieux, six personnes reliées au trafic de stupéfiants ont été arrêtées, et d’autres opérations policières seraient à prévoir dans le même secteur, au cours des prochains mois.
Aux dires de plusieurs résidents de cette rue, il est plus que temps que le service de police passe aux actes, et que la rue redevienne enfin ce qu’elle était par le passé. «Quand j’habitais ici avec mon père, voilà trois ans à peine, c’était une rue comme les autres. On pouvait marcher dehors à n’importe quelle heure sans se sentir menacé. Aujourd’hui, maintenant que des trafiquants se sont installés ici, il y a du va-et-vient, des bagarres et de la prostitution. Il ne se passe pas une semaine sans que je ramasse des seringues dans ma cour», raconte une voisine de l’immeuble qui a été perquisitionné. «Le trafic est devenu banal dans notre coin, raconte un autre voisin. Je connais les gars qui ont été arrêtés, et s’ils peuvent quitter notre coin, ça va faire beaucoup de bien. Par contre, ils ne sont pas les seuls à attirer les criminels sur notre rue.»
Plaintes
Selon François Dumais, porte-parole de la police de Laval, la perquisition de jeudi soir s’est faite à la suite d’une longue enquête de la section moralité et drogues, qui avait été ouverte après de nombreuses plaintes venant de citoyens du secteur.
Et après les six arrestations, des agents de la police communautaire de Pont-Viau ont rencontré plusieurs résidents pour les informer de la situation et pour les rassurer quant aux intentions prochaines de la police de Laval.
Les individus qui ont été arrêtés sont d’origine québécoise, et sont tous âgés entre 30 et 40 ans.
Ils doivent faire face à une série d’accusations reliées à la possession et au trafic de stupéfiants.