À cet égard, la chef du ML et candidate à la mairie, Lydia Aboulian, et le président fondateur du parti et candidat dans Saint-Bruno, David De Cotis, énumèrent le méga complexe sportif et culturel annoncé au coût de 96 M$, une usine de traitement des déchets d’un montant de 126 M$, un centre de foires qu’ils évaluent au coût de 84 M$, le prolongement du métro vers l’Ouest, ainsi qu’un projet de trolleybus dont les coûts, quoiqu’inconnus, sont susceptibles d’atteindre le milliard de dollars, estiment-ils. «Mais où va-t-il prendre l’argent», questionne M. De Cotis, craignant que des hausses de taxes municipales viennent s’ajouter aux augmentations d’impôt et de frais d’électricité à prévoir dans un contexte de récession économique.
Capacité de payer
En entrevue ce matin, le maire Vaillancourt assurait que la réalisation de ses engagements électoraux respecterait la capacité de payer des contribuables.
À l’instar du complexe sportif et culturel, la Ville ne contribuerait que pour le tiers du financement d’une usine à compost et d’un éventuel centre de foires, alors que les gouvernements supérieurs assumeraient les deux tiers des coûts de construction.
Quant à la boucle de la ligne orange et les trois stations qui en résulteraient en sol lavallois, le maire rappelle que c’est un investissement qui incombe entièrement au gouvernement du Québec et que son projet d’autobus électrique serait éligible à un programme de subventions, considérant qu’il s’agit d’un équipement lourd lié au transport collectif.
«Ballons électoraux»
Reste que Lydia Aboulian qualifie «de véritables ballons électoraux» ces projets mis de l’avant par le Parti du ralliement officiel (PRO) des Lavallois.
«La plupart d’ailleurs ne sont même pas mûrs, les études de besoin et de faisabilité n’ayant pas été terminées», indique-t-elle, contestant la pertinence de ces projets «qui n’ont pas subi le test de la consultation publique».