Nicole Blanchette (Delta), Claude Brind’Amour (Saint-François), Raymond Caron (Saint-Vincent), Éric Dazé, Bernard Demers (Duvernay), Gaétan Després (Laval-Nord), Roger Fontaine (Monteuil), André Massicotte (Express) et Daniel Rousseau ont été intronisés au Temple de la renommée du hockey lavallois lors du banquet soulignant le 30e anniversaire de Hockey région Laval au Buffet Lazio, le 7 décembre.
Avant de procéder aux nominations, le président du hockey mineur Michel Demers a demandé une minute de silence, le temps d’avoir une pensée pour Michel Richer décédé au cours de la dernière année.
Le Temple de la renommée comporte trois catégories: athlètes, administrateurs-bénévoles et entraîneurs-officiels. Dans la catégorie athlète, l’honneur est allé à l’ancien attaquant des Blackhawks de Chicago, Éric Dazé. «Je me souviens de mes premiers coups de patins à l’aréna Cartier et des belles rivalités Sénateurs [Ouest] et Riverains [Est]. Je me souviens de Bob Plante et Frédéric Desbiens qui ont cru en moi. Je remercie mes parents Francine et Daniel. Mon père m’a donné le goût du hockey. Il a été mon premier entraîneur», a indiqué Dazé lors de son allocution.
Le nouveau membre du Panthéon a tenu à remercier ses anciens coéquipiers Alexandre Daigle, Luc Bourgouin et Cédric Bilequin ainsi que ses anciens rivaux Jocelyn Thibault, Éric Perrin et Martin St-Louis.
Un de ses meilleurs souvenirs est lorsque les Riverains ont surpris les Sénateurs de Laval en finale régionale dans la catégorie pee-wee AA. «Les Sénateurs avaient une meilleure équipe. Nous les avons battus avec une grande facilité en deux matchs.»
Il a aussi eu une pensée pour son ancien entraîneur Raymond Chevalier des Harfangs de Beauport. «C’est avec lui que j’ai réalisé mon plein potentiel et que j’ai commencé à penser que je pouvais jouer plus haut.» Âgé de 33 ans, Dazé vit avec son épouse Guylaine à Chicago. Le couple a deux enfants Kayla (4 ans) et Derek (7 mois). Bien entendu, Dazé aimerait travailler dans le monde du hockey. «J’aimerais avoir une école de hockey ou être dépisteur.» «C’est un honneur qu’il mérite», a lancé son paternel. Daniel Dazé savait que son fils avait du talent. «Quand il a joué avec des cônes la première fois, il a compté un but. Je savais qu’il allait devenir un compteur. Éric a rêvé à la Ligue nationale. Je l’ai laissé rêver. Il a éclos quand il a été échangé à Beauport chez les juniors. Je savais qu’il avait le talent pour jouer dans la LNH.» À l’exception de Dazé, tous les nouveaux membres du Panthéon ont été immortalisés dans la catégorie administrateurs-bénévoles.
À lire aussi, «Le parcours de Dazé» à la page 20.