Mis à jour le 12 novembre 2025 à 09h07
L’Orchestre symphonique de Laval (OSL) a donné le coup d’envoi de sa saison 2025-2026 le 29 octobre à la salle André-Mathieu avec le concert Célébration: 40 ans d’histoire et d’avenir à l’OSL!.
Lors de cette soirée, le public a eu l’occasion de rencontrer Adam Johnson, nouveau chef d’orchestre et directeur artistique de l’OSL, et d’en apprendre davantage sur l’ensemble musical créé dans les années 80 par Thérèse Spénard-Pilon, Jacques Brousseau et Bertrand Dudemaine. Ce dernier était d’ailleurs dans la salle et a salué la foule avant que la cinquantaine de musicien.ne.s ne débute ses morceaux.
Le spectacle s’est ouvert avec Citius, Altius, Fortius du jeune compositeur québécois Maxime Goulet, qui a assisté au concert.
«En réfléchissant à comment je voulais commencer cette saison, j’ai tout de suite pensé à cette pièce qui veut dire »Plus vite, plus haut, plus loin », explique Adam Johnson. Elle était propice à capturer l’énergie qu’on a en ce moment lorsqu’on regarde non seulement vers le passé, mais aussi vers le futur.»
Pour marquer cet anniversaire important, la programmation du concert que la directrice générale Daphné Bisson a dédié à Paul-André Boivin, chef d’orchestre et directeur artistique de l’OSL de 1988 à 1993, comprenait deux pièces ayant été jouées lors de la toute première saison de l’orchestre, soient l’Ouverture de Guillaume Tell de Rossini et la Symphonie n°8 «Inachevée» de Schubert. Ces œuvres emblématiques du répertoire classique n’avaient pas été interprétées par l’orchestre depuis sa formation.
Parallèlement, ces morceaux ont une double symbolique pour le nouveau directeur artistique de l’OSL puisqu’il a joué Rossini lors de son premier concert professionnel il y de cela 13 ans et que la symphonie de Schubert est associée à un moment marquant de sa jeunesse.
«Schubert va d’un monde qui est mystérieux et tendre jusqu’à un monde où les émotions sortent d’une façon tellement intense et, moi, dans toutes mes émotions d’adolescent, j’ai trouvé ça fascinant qu’un compositeur qui a écrit il y a 200 ans puisse comprendre ce que je vivais, relate le chef d’orchestre. C’est vraiment l’une des pièces qui m’a fait tomber en amour avec la musique classique et qui explique pourquoi j’œuvre encore dans ce monde incroyable.»
En l’espace de 40 ans, de nombreux artistes ont contribué aux performances de l’OSL, mais une poignée d’entre eux en sont toujours membres et font encore cadeau de leur musique aux Lavallois.es. C’est le cas de Jocelyn Veilleux, corniste, Jean-Philippe Tanguay, flûtiste et de Jacques Tardif, contrebassiste, qui ont tous pris part à ce premier concert de la saison 2025-2026.

En plus des classiques, le programme de l’OSL était étoffé par des morceaux contemporains aux sonorités modernes, dynamiques et optimistes.
La foule s’est notamment délectée d’Un monde nouveau de la compositrice française Camille Pépin, dont c’était la première interprétation québécoise, selon Adam Johnson.
Chloé Dumoulin, pianiste invitée et citée parmi les meilleurs musiciens de moins de 30 ans par la CBC, a accompagné l’orchestre pour conclure cette soirée festive avec le Concerto pour piano n° 2 en do mineur de Sergueï Rachmaninov.
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