L’annonce de la mort de Serge Fiori, hier, a causé une onde de choc aux quatre coins de la province, plongeant le peuple québécois dans un deuil collectif le jour de la Fête nationale du Québec.
Moins de 24 heures après ce tsunami d’hommages qui a déferlé partout dans les médias et sur les réseaux sociaux, le premier ministre François Legault a proposé de tenir des funérailles nationales pour l’illustre musicien qui, rappelons-le, a gratté ses toutes premières notes depuis le domicile familial à Duvernay, bien avant la grande fusion des 14 ex-municipalités de l’île Jésus qui allait donnait naissance à la Ville de Laval en 1965.
«Serge Fiori était un géant de notre musique qui a touché le cœur de plusieurs générations de Québécois.
Pour honorer sa mémoire, le gouvernement du Québec est ouvert, si c’est le souhait de la famille, à organiser des funérailles nationales. Une façon de souligner l’héritage immense qu’il laisse au peuple québécois», a écrit M. Legault sur ses réseaux sociaux.
Son grand retour, il l’avait fait à Laval
C’est d’ailleurs à Laval que Serge Fiori avait choisi de lancer son premier album solo éponyme un certain 24 juin 1986 en présence de nombreux parents et amis alors réunis au Vieux Saint-Vincent, un bar qui avait pignon sur rue dans l’ancien village de Saint-Vincent-de-Paul. Cet événement avait quelque chose d’historique en ce sens qu’il marquait le retour à l’avant-scène de cette icône de la musique qui s’était détachée des feux de la rampe depuis la dissolution en 1978 du groupe mythique Harmonium dont il était l’âme, le cœur, le génie et la voix.
Trente-neuf ans plus tard, jour pour jour, on apprenait le décès de Serge Fiori «des conséquences d’une longue maladie» à son domicile de Saint-Henri-de-Taillon, une municipalité de moins de 1000 âmes dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il était âgé de 73 ans.
«Serge est parti comme il a vécu, avec ce sourire légendaire qui rayonnait sur tous ceux et celles qui l’ont connu, tous ceux et celles à qui il a su procurer une joie immense, et sur ce pays qui fut le sien, dans son cœur et dans son éternel engouement», annonçait par voie de communiqué son ami et gérant depuis 36 ans, Serge Grimaux.
«Il laisse dans le deuil sa famille, ses amis et tous ceux et celles en qui les chansons qu’il a écrites et les harmonies qu’il a créées résonneront à jamais», terminait-il.
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