Les employés du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de Laval ont entériné, le 31 août, l’entente de principe conclue entre la direction de l’établissement et leur syndicat.
Réunis en assemblée générale spéciale, les 68 membres présents ont voté à 78% en faveur de cette nouvelle entente qui touchera 92 salariés occupant des emplois de bureau, de métiers, professionnels et techniques.
La convention collective précédente était échue depuis le 31 mai 2022.
«Nous retiendrons de cette négociation la très grande solidarité dont ont fait preuve nos membres, estime Martin Pellerin, président du Syndicat des employés de soutien de l’INRS, par communiqué.. Pour ce qui est du résultat, il est à l’image du vote exprimé par ceux-ci et cela démontre que du travail reste à faire du côté de notre employeur.»
Notons que les négociations entre les deux parties ont débuté en novembre 2022. La partie patronale a ensuite quitté la table de négociation en mars 2023, ce qui a été suivi d’un vote de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève par les employés. Les négociations ont repris le 11 juillet pour ensuite se conclure avec une entente deux jours plus tard.
Le nouveau contrat de travail prévoit des hausses salariales se situant entre 11 et 14,75% sur 5 ans pour tous les titres d’emploi. Les travailleurs et travailleuses obtiennent aussi l’ajout de congés mobiles, ainsi que la possibilité de reporter ou de monnayer jusqu’à un maximum de 20 jours de vacances. Un projet pilote pour la mise en place de la semaine de quatre jours a également été négocié.
«Globalement, c’est une entente que nous pouvions recommander, note le conseiller syndical Richard Quesnel. Cependant, l’employeur doit en faire plus pour résoudre les problématiques reliées à la surcharge de travail, à la pénurie de ressources, à l’organisation du travail déficiente ainsi qu’au manque de reconnaissance du travail accompli.» (N.P.)