Une nouvelle étude du cabinet de recrutement Robert Half a démontré que 47% des professionnels canadiens se disent épuisés.
31% indiquent également qu’ils sont plus épuisés que l’année passée.
En 2024, ces deux données pointaient plutôt à 42 et 33%.
Les principaux facteurs qui contribueraient à l’épuisement professionnel sont les lourdes charges de travail et les longues heures (39%), la fatigue émotionnelle ou mentale liée à des tâches très stressantes (38%), l’équilibre insuffisant entre le travail et la vie personnelle (28%), le manque de soutien ou de reconnaissance de la direction (28%), ainsi que le manque de possibilités de croissance professionnelle (28%).
Les personnes qui signalent les niveaux d’épuisement les plus élevés sont les professionnels des domaines du droit et des relations humaines (59%), les parents qui travaillent (51%) et les professionnels de la génération Y (50%).
«En plus d’être un problème de plus en plus inquiétant pour les professionnels, l’épuisement professionnel est également un défi de taille pour les employeurs, a déclaré Koula Vasilopoulos, première directrice générale chez Robert Half au Canada, par communiqué. Lorsque les employés sont épuisés en raison d’une lourde charge de travail et du manque de personnel au sein des équipes, les entreprises s’exposent à une baisse de la productivité et du moral du personnel, à la perte de membres précieux au sein de l’équipe et à une diminution des revenus en raison du retard dans les échéances clés des projets importants.»
Lutte contre l’épuisement
Selon un sondage distinct mené auprès de plus de 1 050 gestionnaires, 39% d’entre eux ont déclaré que l’épuisement professionnel au sein du personnel existant est un défi majeur auquel ils font face lorsqu’ils ne sont pas en mesure de pourvoir un poste nécessaire.
Les autres répercussions sont une baisse de la productivité (40%), des retards dans l’échéancier des projets (34%), un roulement du personnel plus élevé (30%) et des pertes de revenus (24%).
Pour lutter contre la culture de l’épuisement professionnel, les travailleurs ont indiqué ce que leur gestionnaire peut faire pour les aider. Cela inclut d’encourager les congés ou les journées de santé mentale (34%), d’embaucher des professionnels permanents ou contractuels pour alléger les charges de travail (33%) et d’aider à établir l’ordre de priorité des projets et à gérer les échéanciers (30%).
« Alors que l’épuisement professionnel continue d’augmenter, les gestionnaires doivent agir de façon proactive pour l’atténuer en s’efforçant de combler les lacunes au sein de l’équipe, en adoptant des solutions de dotation flexibles, en encourageant les congés, en établissant un ordre de priorité pour les charges de travail et en maintenant une communication ouverte sur le bien-être des employés», complète Mme Vasilopoulos. (N.P.)
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