La 25e édition annuelle du Grand dénombrement des oiseaux se déroule du vendredi 17 au lundi 20 février.
Conservation de la nature Canada (CNC) encourage la population québécoise à participer à l’un des plus grands projets de science citoyenne du monde qui a lieu de vendredi à lundi prochain.
Lorsque les participants consignent leurs observations par le biais d’une application (Merlin Bird ID, eBird), ils fournissent des informations essentielles qui aident les experts à suivre l’état de santé des populations d’oiseaux au Québec.
Tout ce qu’il y a à faire, c’est de sortir pendant 15 minutes ou plus, au moins une fois au cours des quatre jours, d’écouter les gazouillis et les croassements et d’observer les oiseaux dans leur cour, leur quartier, leur réserve naturelle ou leur parc local.
Ornithologie lavalloise
Claude Drolet, chargé de projets à CNC et passionné d’ornithologie, liste les oiseaux qu’on peut observer sur le territoire de Laval.
«Les plus communs sont la mésange à tête noire, l’étourneau et le pigeon.
Le roselin familier remplace aussi partiellement le moineau domestique qui est en diminution. Laval est une île donc on peut y voir des espèces de canard comme le garrot à œil d’or et le garrot d’Islande», énumère le chargé de projet.
Ces espèces de canards sont considérées par Claude Drolet comme exceptionnelles.
«Il y a aussi des oiseaux du Grand Nord qui descendent au sud, et nous, on est le sud pour eux», poursuit-il.
Le harfang des neiges peut alors être observé dans des endroits qui rappellent la topographie de la toundra comme des terres agricoles et des aires d’autoroutes.
Finalement, le pygargue à tête blanche est une espèce à statut précaire, mais fréquemment observée autour de Laval.
«On a aussi, à cause du réchauffement climatique, des espèces qui s’installent. Le cardinal rouge, il y a 30 ans on n’en trouvait presque pas au Québec», termine Claude Drolet. (É.B./IJL)