Dans la foulée du projet d’agrandissement du refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles, la Ville allonge 1,6 M$ pour acquérir 9,3 hectares du bois d’Auteuil dans le quartier du même nom.
Cette transaction approuvée par le conseil municipal en septembre demeure toutefois conditionnelle à une étude de la qualité des sols.
Consolidation
«Il s’agit d’un noyau à consolider dans le cadre du Plan de conservation des milieux naturels», fait valoir le Service de l’environnement et de l’écocitoyenneté (SEÉ) dans un sommaire décisionnel émanant du Bureau des transactions et des investissements immobiliers (BTII).
Incidemment, ce terrain jouxte des propriétés municipales que l’administration Boyer souhaite annexer au refuge du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles (PRMI), ce qui s’ajouterait aux quelque 430 lots municipaux déjà identifiés pour en faire la plus grande réserve faunique du Québec en milieu urbain.
Localisation
Acquis de la société de gestion Génération inc., le lot est constitué d’une bande de terrain qui s’étend sur près d’un kilomètre de long entre l’avenue des Terrasses et la rivière des Mille îles, bordant à l’ouest la rue de la Pointe-aux-Ormes, une chaussée en gravier.
«C’est un immense complexe de milieux humides très, très riche en biodiversité», reconnaît le biologiste et directeur conservation et éducation du PRMI, Alexandre Choquet, qui ne manque évidemment pas de saluer cette importante acquisition dans la Zone d’aménagement écologique particulière (ZAEP) du bois d’Auteuil.
Situé face au parc des Terrasses, au nord de la voie ferrée du Canadien Pacifique, ce lot d’une superficie équivalant à 13 terrains de soccer se trouve à 600 mètres du boulevard Sainte-Rose.
Valeur de la transaction
Quant au prix payé pour ce terrain dont la valeur foncière est établie à 1,2 M$, selon les conditions du marché qui prévalaient au 1er juillet 2020, le montant de 1 617 115 dollars «n’excède pas la valeur marchande estimée en date du 31 mai 2024», indique la division des transactions immobilières. Celle-ci se basait notamment sur le «rapport d’évaluation» déposé en février dernier par le Groupe LPCA, une firme d’évaluateurs agréés alors mandatée par la Ville.
Cet investissement s’inscrit dans le cadre du programme «Acquisition de terrains – Divers» serti d’une enveloppe de 20 M$ pour l’exercice financier se terminant le 31 décembre prochain.
Étude en cours
À la lumière d’une analyse sommaire des risques de contamination des sols, réalisée par le Service de l’environnement le 22 avril dernier, le Bureau des transactions et des investissements immobiliers a jugé nécessaire de confier à une firme externe un mandat de caractérisation environnementale du terrain convoité.
Ainsi, depuis l’acceptation par le conseil municipal de l’achat du terrain, le 10 septembre, la Ville dispose de 120 jours pour procéder à l’étude des sols.
«L’entente prévoit que si les résultats […] révèlent un facteur susceptible, de façon significative, d’en diminuer la valeur, l’acheteur pourra annuler l’acquisition [ou] tenter de renégocier le prix d’achat», signale le BTII.
À l’assemblée municipale de septembre, les élus mandataient du coup la firme Stantec Experts conseils pour effectuer cette étude moyennant un contrat de 46 325,98 $, taxes incluses.
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