D’abord, en matinée, à 9h30, l’unité du Service de sécurité incendie stationnée sur place pour répondre à toute urgence possible s’est dirigée au 4591, 1ère Avenue, afin d’évacuer les deux occupants. Ils n’ont pu réintégrer leur demeure que le lendemain midi.
Après avoir déterminé que les procédures de dynamitage s’avéraient non adéquates, on a exigé que les proportions de chaussée visées soient réduites de 50 à 25 pieds. On a recommandé vivement la venue d’un camion-vacuum pour éliminer le gaz.
Sachant que la limite tolérable est de 34 particules par millions (PPM) avant que l’évacuation soit inévitable, bien que l’on attende rarement que le taux de monoxyde de carbone atteigne ce seuil pour éliminer tout risque, les lectures effectuées ont indiqué de 17 à 450 PPM selon l’endroit du bâtiment inspecté.
Les émanations se sont propagées essentiellement par le sol, se concentrant particulièrement dans le garage.
Seconde intervention
Le deuxième appel a eu lieu à 17h10, venant de citoyens habitant quasi en face de la première résidence touchée. Au total, les pompiers ont visité le 4290, 1ère Avenue, en plus de 4 autres adresses, avant d’évacuer 3 d’entre elles pour la nuit, ce qui a obligé 10 personnes à se reloger temporairement.
Ces citoyens n’étaient pas encore retournés chez eux 24 heures plus tard, attendant le résultat d’analyses du taux de PPM qui a atteint le 60 lors des premières lectures.
Encore une fois, la migration du monoxyde carbone s’est fait via le sol après une séance de dynamitage.
Trois unités, soit neuf pompiers, ont répondu à l’appel et contrôlé la situation à 17h26. On a pratiqué une ventilation et fait de nouveau appel à un camion-vacuum pour retirer le gaz nocif du sol.
«Tant que le dynamitage se poursuit, nous avons un poste de commandement en place pour veiller sur la sécurité des gens, mentionne Michel Durocher, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Laval. Nous avions connu une situation semblable il y a quelques années sur la rue du Toucan, dans Champfleury.»