Mis à jour le 27 novembre 2025 à 09h42
Yves Lambert sera de passage à Laval le samedi 6 décembre à la salle André-Mathieu dans une tournée soulignant 50 ans de carrière.
Entouré d’un grand orchestre, l’artiste promet une soirée festive, orchestrale et profondément enracinée dans la tradition québécoise, portée par la passion et la générosité qui font sa signature.
Cinquante ans. Peu d’artistes peuvent célébrer un tel jalon avec autant d’élégance, d’humilité et de vitalité qu’Yves Lambert.
Résident de Sainte-Mélanie, près de Joliette, l’ancien cofondateur de La Bottine Souriante, toujours aussi volubile et généreux, accueille cette tournée-anniversaire comme on ouvre un vieux coffre rempli de souvenirs précieux.
«Il y en a tellement… J’en fais depuis que j’ai 16 ans. C’est la fin de mon adolescence, le début de mon âge adulte, avec toute son innocence et sa naïveté», confie-t-il en riant.
Dès ses débuts, Yves Lambert découvre une aisance naturelle sur scène, le plaisir du contact humain et la certitude tranquille que son avenir se trouverait là.
«J’ai su assez rapidement que mon avenir était sur scène.»
Répertoire condensé
Pour cette tournée intitulée 50 ans, de la Bottine à aujourd’hui!, la construction du spectacle aurait pu prendre mille directions.
Or, Yves Lambert a choisi la voie du cœur et de la cohérence. Le défi reste immense: condenser cinq décennies en moins de deux heures.
«Je pourrais faire un show de six heures si je voulais!», lance-t-il en riant.
Il a donc réuni les incontournables – La Cuisinière, La Ziguezon, Dans nos vieilles maisons – des chansons traditionnelles que le public attend et qu’il reçoit comme de vieux amis.
«Mon but, c’est de faire plaisir fondamentalement aux gens. Le spectacle, c’est un retour aux sources, et je le fais avec grand plaisir.»

Nouvel orchestre
Sur scène, le patriarche du folk québécois est entouré d’un grand orchestre de sept musiciennes et musiciens, une formation qui apporte une sonorité inusitée, riche et nuancée.
Clarinettes, basson, bois : un mélange atypique dans la musique traditionnelle, mais parfaitement assumé.
«C’est beaucoup plus feutré, plus doux quelque part. On rentre autant dans le swing que dans la douceur, et on ne se gêne pas d’aller dans cette douceur-là.»
L’artiste rappelle qu’il a toujours été un innovateur, explorant dès les années 80 la fusion entre tradition québécoise, jazz, influences modernes et couleurs du monde.
«J’ai toujours eu une petite prétention de réinventer la roue», admet-il avec un humour taquin.
Classiques vivants
Interpréter ses pièces les plus célèbres ne lui pose aucun problème — bien au contraire. Alors que certains artistes refusent de rejouer leurs anciens succès, Yves Lambert s’inscrit dans une logique de fidélité.
«Ces grandes chansons, les gens les attendent. Je joue le jeu, et je le fais avec plaisir.» Cette relation au répertoire, faite de respect et de joie simple, contribue à la chaleur unique de ses spectacles.
Québécitude assumée
Au fil de l’entretien, la notion de québécitude revient sans cesse. Pas comme une posture, mais comme un état d’être, une gratitude profonde.
«Je suis extrêmement privilégié d’être né au Québec. Et je dis aux nouveaux arrivants: vous êtes chanceux d’être ici aussi. C’est une terre accueillante, il fait bon vivre au Québec.»
Le chanteur affirme plus que jamais son ancrage identitaire, porté par une vision ouverte, chaleureuse et profondément humaniste.
Lien avec le public
Ce qui l’émeut toujours, après un demi-siècle?
«Les gens m’aiment, et je le fais aussi pour qu’ils m’aiment.»
Yves Lambert entretient un rapport de proximité rare avec son public, amplifié par une présence toujours actuelle dans l’évolution de la musique traditionnelle.
«Je suis encore très actuel, 50 ans plus tard, et j’en suis extrêmement fier.»
Pour Laval
À Laval, Yves Lambert promet une soirée éclatée, généreuse, remplie de plaisir pur.
«Qu’ils viennent s’en prendre plein la gueule!» lance-t-il avec son franc-parler contagieux.
Entre orchestrations luxuriantes, rythmes festifs et retours aux sources, il sera, comme le confie «en pleine possession de ses talents».
Comme toujours, il vient «offrir du plaisir» — car, dit-il, «je suis un voyageur de commerce qui vend du plaisir».
L’après-tournée
Chose certaine, Yves Lambert n’a pas l’intention de ralentir.
Deux nouveaux projets l’habitent déjà: un spectacle autour du centenaire du disque vinyle et un autre inspiré des sept péchés capitaux, mêlant littérature, musique et théâtre.
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