Qualifiant de «victoire des citoyens et du mouvement environnemental» la décision du conseil municipal de protéger en totalité le bois du Trait-Carré, l’un de ses grands défenseurs, Daniel Desroches, soutient que tout est à faire.
«Il faut maintenant se donner une vision globale pour verdir le centre-ville», soutient le chercheur en éthique de l’environnement et cofondateur des Amis du Boisé du Souvenir.
Ce plan s’articulerait autour de cet espace naturel de 12 hectares qu’il reconnaît comme le maillon central de l’équilibre écologique au cœur même de la ville.
«On sait qu’il est précieux, mais on sait aussi qu’il est vulnérable», concède M. Desroches.
À cet égard, le rapport d’expertise qu’il cosigne avec la biologiste Magali Noiseux-Laurin, du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, recommande la création d’un corridor vert qui relierait le bois du Trait-Carré et le Boisé du Souvenir au secteur Armand- Frappier du Bois Chomedey à l’ouest de l’autoroute 15.
«C’est le type de solution durable à la nécessité de consolider ces milieux naturels», insiste le spécialiste.
Le déclin de la canopée et les mesures de mitigation contre les îlots de chaleur sont également des questions qu’il faudra nécessairement aborder, termine celui qui souhaite ardemment la mise sur pied d’un comité multipartite dont le mandat serait de plancher sur une vision globale pour le centre-ville.
