La valeur des propriétés situées dans un rayon de 1500 mètres des différentes stations de trains de Laval est plus élevée près d’Île-Bigras, selon une analyse de l’entreprise JLR.
Leur prix médian est de 429 423 $, comparativement aux résidences près des gares Sainte-Dorothée (395 780 $), Sainte-Rose (343 546 $), de la Concorde (331 200 $) et Vimont (325 440 $).
En évaluant les maisons unifamiliales situées entre 1500 et 7000 mètres des stations, la gare Vimont se glisse en tête, avec une valeur médiane de 332 044 $, devant Île-Bigras (326 457 $), Sainte-Dorothée (320 000 $), de la Concorde (313 540 $) et Sainte-Rose (306 025 $)
Notons que les propriétés évaluées près de la gare Vimont sont les seules dont la valeur augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de celle-ci.
Ni haut ni bas
La firme a basé son étude sur les transactions immobilières de maisons unifamiliales apparaissant au Registre foncier du Québec entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre dernier.
Sans surprise, ce sont les gares montréalaises qui dominent le classement, avec 9 d’entre elles dans le top 10 des propriétés les plus dispendieuses. La gare Mont-Royal (1,12 M$) trône au sommet. Pour clore ce palmarès, on retrouve la gare Saint-Lambert (517 500 $) dans la ville du même nom.
En contrepartie, en s’éloignant du centre-ville de Montréal, les valeurs diminuent. Sur les 60 gares étudiées, c’est à Saint-Jérôme qu’on observe la valeur foncière médiane la plus basse à 190 179 $.
Les propriétés lavalloises se retrouvent en milieu de peloton, ne se distinguant pas par des valeurs extrêmes.