«Quand nous achetons ici, nous faisons travailler des gens de Sainte-Rose, nous favorisons l’économie locale et nous protégeons l’environnement», a-t-elle fait valoir par voie de communiqué. Si la députée du comté demeure l’instigatrice du projet, l’initiative regroupe des partenaires d’envergure, dont la Chambre de commerce et d’industrie et Détail-Québec, ce qui réjouit Maxime Tessier, président de l’ACGAS.
«C’est un premier pas en avant et d’avoir des partenaires aidera à rendre le projet plus visible», croit-il.
Répertoire
Le site, qui aura pour vocation de répertorier la plupart des 800 commerces, restaurants et entreprises du quartier, permettra à la clientèle d’avoir un aperçu des services.
«Aujourd’hui, pour trouver un commerçant, il y a le bottin ou Internet et tous n’ont pas de site, explique Maxime Tessier, également directeur à la Banque Nationale, située sur le boulevard Sainte-Rose. On va travailler avec un partenaire pour construire le site, faire peut-être une fiche avec la description des produits du commerçant et rediriger [le public] vers son site, s’ils en ont un.»
L’Association espère mettre le tout en ligne d’ici cet automne, mais ne s’est pas encore fixée d’objectif quant au nombre de commerces répertoriés.
Créativité
Si une telle initiative est née, c’est aussi parce que la réalité des commerces de proximité est un défi perpétuel.
«C’est sûr qu’avec Internet, c’est plus difficile. Il faut davantage fidéliser la clientèle, être plus créatif. Ce n’est pas nécessairement facile pour les commerçants et pas juste à Sainte-Rose, explique M. Tessier. Les grands supercentres et les grandes enseignes qui élargissent leur offre de service ont aussi un grand impact.»
Créer un magasinage différent et une proximité, voilà ce qui, selon lui, fera perdurer l’industrie locale. «On parle souvent d’achat local pour le Québec, mais pas local pour une ville ou un quartier», conclut-il.