«Toute intervention, toute mesure amenée par le gouvernement pour protéger les animaux est une bonne nouvelle, mentionne le Lavallois, dont l’association est basée sur l’île Jésus depuis nombre d’années. Mais ce n’est pas une ligne qui tombe du ciel, ça fait partie d’une évolution. Au cours des cinq dernières années, on a vu un cheminement avec notamment le resserrement des règlements et l’augmentation des amendes.»
Attention aux abus
Même si cette ligne viendra sûrement aider les animaux, Michel Pépin souligne que les informations devront être filtrées pour éviter les abus.
«Il faut faire attention quand on parle de dénonciation. Des fois, la cruauté envers un animal est évidente, mais ce pas parce qu’un chien ou un chat est dehors et qu’il jappe ou miaule qu’il est maltraité. Il ne faudrait pas que les gens utilisent cette ligne pour se défouler ou se venger», analyse M. Pépin, ajoutant que les abus et la cruauté envers les animaux relève de la juridiction fédérale, alors que le bien-être animal est de juridiction provinciale.
Il se réjouit cependant du fait que les citoyens seront les yeux et les oreilles des inspecteurs, qui ne peuvent être partout à la fois. «Ça va conscientiser les gens», conclut Michel Pépin.