:«Je vois beaucoup de jeunes à l’hôpital victimes d’accidents et qui pourraient donner des organes, mais souvent, ils n’ont jamais discuté de ce sujet avec leurs parents», indique la résidente de Sainte-Rose.
L’aventure vers la grande finale du 4 mars, au Sheraton Laval, a débuté l’an dernier, par une inscription via Facebook.
«C’est un concours de personnalité, pas de beauté. J’y voyais une belle occasion de vivre des expériences, de rencontrer de nouvelles filles et de sensibiliser les gens au don d’organes. Il y en a qui sont choqués lorsque j’en parle, parce que ce n’est pas facile», révèle celle qui cible tout d’abord les jeunes pour transmettre son message, puis les parents.
Deux galas
C’est à la suite du deuxième gala à se tenir au Théâtre Rialto, en décembre, que Mélissa Labelle-Laporte a appris sa présence à l’étape ultime, l’aboutissement d’une panoplie d’activités telles une croisière, une sortie à la plage et au restaurant, où les jeunes femmes étaient aussi évaluées.
«Je ne pensais vraiment pas me rendre en finale! Les autres filles sont extraordinaires et plusieurs ont de l’expérience comme mannequin ou elles ont fait des films», raconte Mélissa Labelle-Laporte, qui poursuit des études supérieures en science infirmière. «J’aimerais beaucoup enseigner ou travailler dans le Grand Nord. Ces études m’ouvriront des portes.»
Est-elle nerveuse à deux mois du grand jour? «Très! admet la jeune femme sans détour. Si je gagne, cela voudra dire encore plus de visibilité pour la cause du don d’organes avec notamment des apparitions à la télévision et à Opération Enfant Soleil. Je serai un peu déçue si je ne gagne pas, mais j’aurai quand même accompli tellement de choses», termine celle qui a bien l’intention de louer la mission du Dr Pierre Marsolais, coordonnateur du Centre de prélèvement d’organes pour la transplantation de l’Hôpital du Sacré-Cœur, le 4 mars, lorsque viendra le temps de s’exprimer devant le public.