Dans le cadre du Congrès de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec, Carole Mongeau, infirmière auxiliaire depuis 16 ans à l’hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval (CISSS de Laval) s’est vue décerner le prix d’excellence Charlotte-Tassé.
Remis à l’occasion du Congrès qui avait lieu le 12 octobre dernier à l’Hôtel Sheraton Laval, le prix d’excellence Charlotte-Tassé, décerné en l’honneur de la fondatrice de la première école d’infirmières auxiliaires, souligne le dévouement et la qualité de l’implication d’un(e) membre à l’avancement de la profession.
L’envie de faire une différence
Celle qui travaillait en comptabilité jusqu’à l’âge de 45 ans a décidé de réorienter complètement sa carrière, afin de devenir infirmière auxiliaire, une profession qui l’appelait depuis longtemps.
Ardente défenseure de la pleine occupation du champ d’exercice de sa profession, elle a depuis évolué au sein du CISSS de Laval, jusqu’à occuper aujourd’hui un poste unique dans l’équipe de développement des pratiques professionnelles à l’hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval.
« Carole, c’est la personne toute désignée pour ce poste-là, car elle a vraiment une bonne relation avec les gestionnaires partenaires et les équipes l’apprécient. Elle est très dynamique, elle a de l’intérêt pour la pratique en soins infirmiers et elle est toujours en train de mettre le travail des infirmières auxiliaires à l’avant plan », indique Frédérique Lamoureux Pelletier, cheffe du développement des pratiques professionnelles et de l’innovation clinique au CISSS de Laval.
En plus de son travail à temps plein, Carole Mongeau s’est impliquée dans de nombreux comités, notamment à titre de présidente du Comité des infirmières et infirmiers auxiliaires (CIIA) et du comité de la relève de son CISSS.
Avant de prendre sa retraite, Carole Mongeau nourrit encore un rêve: celui de voir des infirmières auxiliaires occuper des postes de gestion. « Les infirmières auxiliaires ont leur place en gestion. Avec la formation adéquate, elles viendraient apporter une nouvelle perspective qui serait bénéfique autant pour l’équipe de gestion que pour les patients », conclut Mme Mongeau. (J.L-B/IJL)