La Lavalloise Megan Duplantie a été sélectionnée au sein de l’équipe qui représentera le Québec aux prochains Jeux du Canada.
Ceux-ci auront lieu à l’Île-du-Prince-Édouard du 18 février au 5 mars 2023.
«J’ai donné de mon mieux et ça vraiment bien tourné pour moi, affirme-t-elle. Ce sont les 26 meilleures joueuses au Québec et j’en fais partie. Je suis vraiment excitée de commencer cette compétition.»
L’objectif de l’équipe est évidemment de ramener la médaille d’or à la maison. Le Québec a remporté cette épreuve en 2015, puis s’était incliné en finale de l’édition 2019.
Parcours
Comme la plupart des adeptes du hockey, Duplantie a fait ses débuts dans ce sport vers l’âge de quatre ans. Elle a joué une année dans la catégorie M7, puis dans le M9. Elle s’est ensuite jointe aux garçons dès la catégorie Atome qui est désormais appelée M11.
«Je jouais avec Delta qui était mon organisation, explique la joueuse qui a grandi à Sainte-Dorothée. J’ai joué aux niveaux CC et BB [dans le M11], puis je me suis retrouvée dans le AAA avec les Patriotes de Laval.»
Je suis capable d’être une joueuse offensive, mais, si nous jouons contre une équipe plus forte, je pourrai m’adapter et prendre un rôle défensif. Je veux aider l’équipe et contribuer le plus possible.
– Megan Duplantie sur son style de jeu
Elle a maintenu ce niveau avec les garçons jusqu’à la catégorie M15, tentant ensuite sa chance à un camp d’entraînement de la Ligue de développement du hockey M18 AAA du Québec.
«Je jouais avec les garçons pour le niveau, poursuit-elle. C’est aussi une façon de jouer complètement différente des filles. Le jeu est plus rapide et il y a plus de contacts. Mon style a fait en sorte que j’ai pu continuer longtemps avec eux.»
États-Unis
En raison de son talent, la Lavalloise a reçu une offre de la Kent School qui se trouve au Connecticut, aux États-Unis.
«J’étais un peu ambivalente, avoue-t-elle. Mon père me disait que je devais y aller et que c’était une opportunité à ne pas manquer. Il avait raison. C’est une décision que je ne vais jamais regretter. J’ai la chance de jouer avec des filles de 14 à 19 ans qui ont vraiment un bon niveau.»
Ce cheminement lui a même permis d’être recrutée par le Dartmouth College qui fait partie de la Ivy League dans la National Collegiate Athletic Association. Megan devrait s’y joindre l’an prochain.
«Je ne savais pas que j’allais me rendre là, surtout que c’est une école très forte académiquement, mentionne fièrement l’athlète de 17 ans. Côté hockey, je vais juste continuer de jouer comme je le fais habituellement. Pour les études, je dois continuer à garder de bonnes notes. Le travail n’est pas fini.»
Même si elle n’a pas encore arrêté son choix sur un programme universitaire précis, Duplantie dit être intéressée par «la médecine et la santé».
La suite
Pour l’instant, la hockeyeuse de l’île Jésus se concentre à 100% sur les Jeux du Canada et la poursuite de ses études. Elle ne cache toutefois pas qu’elle aimerait un jour représenter le pays sur la scène internationale.
«C’est l’objectif de tout le monde et ce sera la dernière étape après l’université, soutient-elle. Je vais travailler pour cela.»
Par ailleurs, elle ajoute que la capitaine canadienne Marie-Philip Poulin est sa joueuse favorite. Il lui arrive souvent de regarder ses matchs et de tenter de reproduire ses gestes sur la glace.