Le président de Co-Op Taxi Laval, Georges Tannous, est d’avis que la Commission des transports du Québec (CTQ) n’avait pas le choix de hausser les tarifs.
«Nous n’aurions pas pu les hausser de 8 à 10 % dans deux ans, estime-t-il. L’augmentation aurait été beaucoup trop drastique d’un seul coup. Là, ça représente le coût de la vie.»
M. Tannous ne croit pas que cette décision du CTQ aura un effet négatif sur les clients. Toutefois, il admet que les chauffeurs devront perdre un peu de temps et débourser de l’argent pour modifier leur compteur. «C’est certain que cela va créer du mécontentement chez nos chauffeurs», enchaîne-t-il.
«Cette augmentation sera appliquée à chacune des composantes tarifaires lorsque le prix d’une course est calculé par le taximètre ou l’odomètre, soit le prix de départ, le prix au kilomètre et le prix par minute d’attente. Le prix de la course passera ainsi de 14,47 $ à 14,85 $», peut-on lire dans un communiqué.
Pour justifier cette hausse, la CTQ a fait savoir que «les dépenses des chauffeurs ont grimpé de près de 6 % au cours des cinq dernières années.» Le litre d’essence a d’ailleurs bondi de 10 cents, le 3 avril, pour atteindre 1,40 $ sur le territoire lavallois. Depuis quelques semaines, le mardi semble la journée où le prix fait un bond important.
Perte de clients
D’autre part, des chauffeurs craignent que cette décision de la CTQ ne leur fasse perdre des clients qui se tourneront vers Uber. Chauffeur de taxi depuis 50 ans, Gilles Landry est d’avis que le gouvernement devrait en faire plus pour empêcher la concurrence qu’il juge déloyale, comme Uber. «Les prix devraient être justes pour tous les joueurs, précise-t-il. Je sais qu’il y aura une augmentation des tarifs au Québec, mais je n’en sais pas plus. Avant d’en dire trop, je vais prendre connaissance des informations.»
Tous les chauffeurs devront changer leur compteur à bord des véhicules. La facture évaluée entre 70 et 100 $ leur sera refilée. «Une chose est certaine, les chauffeurs de taxi paieront la note, poursuit Gilles Landry. Nous avons l’habitude de tout payer.»
Modalité de paiement
Lors de l’audience publique, le Comité provincial a également demandé au gouvernement de revoir la modalité de paiement des taxis. «L’industrie doit avoir une nouvelle façon de calculer les tarifs, insiste Georges Tannous. Par exemple, le temps d’attente avec la circulation est beaucoup plus important que le nombre de kilomètres parcourus à Montréal que dans les régions.» L’industrie pourrait être fixée à l’automne sur la modalité de paiement.
Revenus insuffisants
En 2013, la Commission a mis en place un mécanisme pour suivre l’évolution des coûts visant à soutenir la fixation des tarifs du transport par taxi, soit l’indice des coûts du taxi (ICT). Depuis ce temps, la progression de l’ICT a atteint 5,922 % sans que les tarifs ne bronchent d’un iota.
Lors des audiences de la Commission tenues le 24 octobre 2017, plusieurs intervenants ont exprimé l’avis que les revenus actuels du transport par taxi sont insuffisants pour couvrir leurs dépenses d’exploitation compte tenu de l’ICT. Cette situation affecte la rémunération allouée aux chauffeurs de taxi.
Par voie de communiqué, la Commission précise qu’elle souhaitera notamment entendre les représentants de l’industrie du taxi sur la pertinence et l’opportunité de modifier les paramètres et leur pondération, ainsi que les modules tarifaires, lors des prochaines audiences qui se tiendront à l’automne 2018.
Le président de Co-Op Taxi Laval, Georges Tannous, est d’avis que la Commission des transports du Québec (CTQ) n’avait pas le choix de hausser les tarifs.
«Nous n’aurions pas pu les hausser de 8 à 10 % dans deux ans, estime-t-il. L’augmentation aurait été beaucoup trop drastique d’un seul coup. Là, ça représente le coût de la vie.»
M. Tannous ne croit pas que cette décision du CTQ aura un effet négatif sur les clients. Toutefois, il admet que les chauffeurs devront perdre un peu de temps et débourser de l’argent pour modifier leur compteur. «C’est certain que cela va créer du mécontentement chez nos chauffeurs», enchaîne-t-il.
«Cette augmentation sera appliquée à chacune des composantes tarifaires lorsque le prix d’une course est calculé par le taximètre ou l’odomètre, soit le prix de départ, le prix au kilomètre et le prix par minute d’attente. Le prix de la course passera ainsi de 14,47 $ à 14,85 $», peut-on lire dans un communiqué.
Pour justifier cette hausse, la CTQ a fait savoir que «les dépenses des chauffeurs ont grimpé de près de 6 % au cours des cinq dernières années.» Le litre d’essence a d’ailleurs bondi de 10 cents, le 3 avril, pour atteindre 1,40 $ sur le territoire lavallois. Depuis quelques semaines, le mardi semble la journée où le prix fait un bond important.
Perte de clients
D’autre part, des chauffeurs craignent que cette décision de la CTQ ne leur fasse perdre des clients qui se tourneront vers Uber. Chauffeur de taxi depuis 50 ans, Gilles Landry est d’avis que le gouvernement devrait en faire plus pour empêcher la concurrence qu’il juge déloyale, comme Uber. «Les prix devraient être justes pour tous les joueurs, précise-t-il. Je sais qu’il y aura une augmentation des tarifs au Québec, mais je n’en sais pas plus. Avant d’en dire trop, je vais prendre connaissance des informations.»
Tous les chauffeurs devront changer leur compteur à bord des véhicules. La facture évaluée entre 70 et 100 $ leur sera refilée. «Une chose est certaine, les chauffeurs de taxi paieront la note, poursuit Gilles Landry. Nous avons l’habitude de tout payer.»
Modalité de paiement
Lors de l’audience publique, le Comité provincial a également demandé au gouvernement de revoir la modalité de paiement des taxis. «L’industrie doit avoir une nouvelle façon de calculer les tarifs, insiste Georges Tannous. Par exemple, le temps d’attente avec la circulation est beaucoup plus important que le nombre de kilomètres parcourus à Montréal que dans les régions.» L’industrie pourrait être fixée à l’automne sur la modalité de paiement.
Revenus insuffisants
En 2013, la Commission a mis en place un mécanisme pour suivre l’évolution des coûts visant à soutenir la fixation des tarifs du transport par taxi, soit l’indice des coûts du taxi (ICT). Depuis ce temps, la progression de l’ICT a atteint 5,922 % sans que les tarifs ne bronchent d’un iota.
Lors des audiences de la Commission tenues le 24 octobre 2017, plusieurs intervenants ont exprimé l’avis que les revenus actuels du transport par taxi sont insuffisants pour couvrir leurs dépenses d’exploitation compte tenu de l’ICT. Cette situation affecte la rémunération allouée aux chauffeurs de taxi.
Par voie de communiqué, la Commission précise qu’elle souhaitera notamment entendre les représentants de l’industrie du taxi sur la pertinence et l’opportunité de modifier les paramètres et leur pondération, ainsi que les modules tarifaires, lors des prochaines audiences qui se tiendront à l’automne 2018.