Outre le bâtisseur Michel Therrien, trois joueurs, Martin Brodeur, Martin Gélinas et Billy Campbell, ainsi qu’un autre bâtisseur à titre posthume, Jean Rougeau, appartiendront au groupe des immortels de la LHJMQ.
«Quand Gilles Courteau m’a téléphoné et m’a expliqué la raison de son appel, j’étais honoré et très humble. C’est avec beaucoup de fierté que je reçois cet honneur», a indiqué Michel Therrien dans une vidéo mise sur le site Web de la LHJMQ.
«La conquête de la coupe Memorial, après 25 ans sans victoire des équipes du Québec, a été un des grands moments de ma carrière», a-t-il poursuivi.
Originaire de Laval
Michel Therrien a résidé à Chomedey pendant plusieurs années. Avant de devenir un entraîneur chevronné, il a été défenseur dans le circuit junior, dans les années 80, où il a porté les couleurs des Remparts de Québec, Saguenéens de Chicoutimi et Chevaliers de Longueuil, avant d’être entraîneur au début des années 90.
Ses débuts à Laval
C’est avec le défunt Titan de Laval que Therrien a amorcé sa carrière d’entraîneur, comme adjoint d’abord, de 1990 à 1993. Quelques mois après avoir gagné la Coupe du Président en mai 1993, il est devenu l’entraîneur-chef du Titan, avec qui il a remporté deux championnats de saison régulière en 1994-95 et 1995-96.
Il a conduit le Titan à deux participations à la finale des séries éliminatoires. Il a été proclamé entraîneur de l’année à sa deuxième année comme pilote de la formation lavalloise.
Coupe Memorial
À l’été 1995, il a joint les Prédateurs de Granby où il a conduit les siens à la Coupe du Président (champions des séries de la LHJMQ) en 1995-1996, et la coupe Memorial (emblème du hockey junior au pays) cette même année. Therrien a cumulé 221 victoires en 322 parties.
Rougeau
Pour sa part, Jean Rougeau a été un personnage important des 14 premières saisons de la LHJMQ. Dès le premier souffle du circuit en 1969, il s’est porté acquéreur du National de Rosemont. Deux ans plus tard, il a déménagé la franchise à Laval. Il a même pris place derrière le banc du National comme entraîneur-chef. Le 8 août 1981, il a été élu président de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Peu de temps après sa nomination, il a appris qu’il souffrait d’un cancer. Il est décédé en mai 1983.
Un trophée à son nom
Depuis la saison 1983-84, la LHJMQ a décidé de modifier le nom du «Trophée des Gouverneurs», remis à l’équipe championne de la saison régulière, pour le «Trophée Jean-Rougeau».
Sa fille Suzanne Rougeau a accepté cet honneur. «C’est un grand privilège d’être intronisé au Temple de la renommée. Mon père l’aurait apprécié. Il avait beaucoup d’intérêt à faire progresser la Ligue. De 1969 à 1983, son cœur était pour le hockey», a-t-elle conclu.
