La cour du Centre de la petite enfance (CPE) Le Marmot qui rit, situé dans le quartier Chomedey, a été débarrassé de son pavage d’asphalte, dans l’objectif d’y intégrer des végétaux. Plus d’une vingtaine de bénévoles recrutés par Canopée ont accompli le travail.
« Le dépavage a eu lieu en octobre, suivi d’une plantation de 15 arbres d’espèces variées, soulignait Enrico Asselin, chargé de projet en verdissement chez Canopée, par voie de communiqué. Le site accueillera ensuite des arbustes, des vivaces, des modules de jeux naturels et du mobilier urbain pour créer un environnement dont les enfants pourront profiter même lors des journées de canicule. Pour l’équipe de Canopée, c’est un projet qui suscite beaucoup de fierté et qui contribue directement à la poursuite de notre mission. »
Canopée est un organisme à but non lucratif dont la mission est de valoriser et de rendre accessible la forêt urbaine, qu’il s’agisse de milieux naturels ou d’arbres en ville, grâce à la conservation, l’éducation et la plantation, dans une approche participative au service du bien-être collectif.
Le retrait de 218 m2 d’asphalte dans la cour du Marmot qui rit a eu lieu lors d’une journée festive, en compagnie de membres de la communauté engagés dans le cadre du projet Sous les pavés.
Ce projet, coordonné par le Centre d’écologie urbaine de Montréal et réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du programme Action-Climat Québec, vise à développer les capacités d’intervention des communautés en matière de déminéralisation, pour une meilleure gestion des eaux pluviales et un milieu de vie plus résilient face aux changements climatiques.
Canopée a été choisi pour réaliser des actions dans la région de Laval et trouver du financement complémentaire pour les réaliser, raconte en entrevue Frédéric Milard, directeur des opérations chez Canopée.
«Jusqu’ici on a déminéralisé environ 2000 m2 sur une quinzaine de terrains, principalement des écoles, mais aussi des entreprises et des organismes. L’idée est d’impliquer les gens dans la transition socio-écologique, de leur permettre de faire des actions concrètes et de s’approprier les aménagements. Tout le monde a envie de faire face à l’urgence climatique. Au total, au moins 25 bénévoles ont participé au dépavage dans la cour du Marmot qui rit. C’est une belle activité à faire par un samedi matin!», dit Frédéric Milard.
Ce nouvel aménagement réduira l’effet d’îlot de chaleur et permettra de mieux gérer les eaux de pluie, tout en fournissant un espace de détente et de jeu mieux adapté pour les enfants et l’équipe du CPE.
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