Le comité exécutif et le maire Marc Demers ont décidé de lui verser une somme de 21 180 $ qui servira à la location de l’espace que le regroupement occupe au 3534, boulevard de la Concorde Est. Le temps filait pour ce centre en ressources périnatales (CRP) puisqu’il aurait été dans l’obligation de fermer ses portes le 1er avril si aucun appui financier ne se manifestait pour le loyer.
Fondé en 2010, l’organisme attend toujours son financement récurrent de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux, au même titre que les autres CRP du Québec. MNL a multiplié les démarches pour rester en vie, notamment en déposant une pétition de 1234 noms à l’Assemblée nationale.
C’est la seconde fois que la Ville injecte des dollars dans Mieux-Naître à Laval, elle qui avait octroyé un montant de 31 755 $ en novembre 2017 pour payer les frais locatifs jusqu’au mois de mars.
«Il existe 18 centres de ressources en périnatalité (CRP) implantés dans les régions du Québec de même que d’autres organismes communautaires spécialisés en périnatalité, a déclaré le maire Demers dans un communiqué. Il est difficile de comprendre pourquoi ce n’est pas le cas à Laval, une région où le taux de natalité est le plus élevé au Québec. Ce soutien financier permettra à Mieux-Naître à Laval de poursuivre ses représentations auprès des instances décisionnelles afin d’obtenir les sommes récurrentes équitables aux familles lavalloises et ainsi, assurer la pérennité d’un service essentiel.»
Sandra Desmeules, membre du comité exécutif et élue dans Concorde-Bois-de-Boulogne, a elle aussi témoigné de l’importance de garder le regroupement sur le territoire, indiquant que «nous ne pouvons pas laisser s’éteindre la lumière de réconfort que représente l’accompagnement de Mieux-Naître à Laval». Elle a également souligné les quelque 4000 naissances sur l’île annuellement.
Une belle preuve de soutien
Lysane Grégoire, directrice générale de MNL, était évidemment heureuse et soulagée de pouvoir sauver les locaux de l’organisme avec ce chèque de la Municipalité. «C’est encourageant, on sent un appui important de la Ville qui est convaincue de la nécessité d’avoir un tel service à Laval. C’est toutefois dommage que nous en soyons arrivés là, qu’on doit encore débattre que l’offre de service n’est pas adéquate sur le territoire, malgré ce qu’en dit le Centre de santé et services sociaux de Laval.»
La directrice ne comprend toujours pas pourquoi les 11 villes les plus populeuses au Québec ont des services communautaires spécialisés en périnatalité, mais que l’île Jésus ne fait partie du lot.
«Si on prend le service de relevailles pour la clientèle vulnérable, que nous finance le CISSS, il y a une liste d’attente de quatre mois. C’est pourtant disponible tout autour et c’est une assistance importante au début [pour les jeunes mamans]», a-t-elle déploré.
Finalement, loin de baisser les bras, Lysane Grégoire a mentionné que les actions seront maintenant décuplées afin d’assurer la survie de MNL une fois pour toutes.
Le comité exécutif et le maire Marc Demers ont décidé de lui verser une somme de 21 180 $ qui servira à la location de l’espace que le regroupement occupe au 3534, boulevard de la Concorde Est. Le temps filait pour ce centre en ressources périnatales (CRP) puisqu’il aurait été dans l’obligation de fermer ses portes le 1er avril si aucun appui financier ne se manifestait pour le loyer.
Fondé en 2010, l’organisme attend toujours son financement récurrent de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux, au même titre que les autres CRP du Québec. MNL a multiplié les démarches pour rester en vie, notamment en déposant une pétition de 1234 noms à l’Assemblée nationale.
C’est la seconde fois que la Ville injecte des dollars dans Mieux-Naître à Laval, elle qui avait octroyé un montant de 31 755 $ en novembre 2017 pour payer les frais locatifs jusqu’au mois de mars.
«Il existe 18 centres de ressources en périnatalité (CRP) implantés dans les régions du Québec de même que d’autres organismes communautaires spécialisés en périnatalité, a déclaré le maire Demers dans un communiqué. Il est difficile de comprendre pourquoi ce n’est pas le cas à Laval, une région où le taux de natalité est le plus élevé au Québec. Ce soutien financier permettra à Mieux-Naître à Laval de poursuivre ses représentations auprès des instances décisionnelles afin d’obtenir les sommes récurrentes équitables aux familles lavalloises et ainsi, assurer la pérennité d’un service essentiel.»
Sandra Desmeules, membre du comité exécutif et élue dans Concorde-Bois-de-Boulogne, a elle aussi témoigné de l’importance de garder le regroupement sur le territoire, indiquant que «nous ne pouvons pas laisser s’éteindre la lumière de réconfort que représente l’accompagnement de Mieux-Naître à Laval». Elle a également souligné les quelque 4000 naissances sur l’île annuellement.
Une belle preuve de soutien
Lysane Grégoire, directrice générale de MNL, était évidemment heureuse et soulagée de pouvoir sauver les locaux de l’organisme avec ce chèque de la Municipalité. «C’est encourageant, on sent un appui important de la Ville qui est convaincue de la nécessité d’avoir un tel service à Laval. C’est toutefois dommage que nous en soyons arrivés là, qu’on doit encore débattre que l’offre de service n’est pas adéquate sur le territoire, malgré ce qu’en dit le Centre de santé et services sociaux de Laval.»
La directrice ne comprend toujours pas pourquoi les 11 villes les plus populeuses au Québec ont des services communautaires spécialisés en périnatalité, mais que l’île Jésus ne fait partie du lot.
«Si on prend le service de relevailles pour la clientèle vulnérable, que nous finance le CISSS, il y a une liste d’attente de quatre mois. C’est pourtant disponible tout autour et c’est une assistance importante au début [pour les jeunes mamans]», a-t-elle déploré.
Finalement, loin de baisser les bras, Lysane Grégoire a mentionné que les actions seront maintenant décuplées afin d’assurer la survie de MNL une fois pour toutes.