Le regroupement milite depuis des années pour le prolongement de cette artère entre l’A-440 et l’A-640, un tronçon de huit kilomètres, et ces données obtenues en mars prouvent, selon lui, l’urgence d’agir sur la Rive-Nord.
«À la veille de la rentrée de septembre, il est clair qu’on peut anticiper une situation encore plus difficile au niveau de la congestion, affirme le porte-parole de la Coalition A19 et maire de Bois-des-Filion, Paul Larocque, dans un communiqué publié le 24 août. Le retard pris par le gouvernement en matière de développement du réseau autoroutier et d’investissement dans les voies réservées au transport collectif, comme il est réclamé pour le parachèvement de l’autoroute 19, ne fait qu’accentuer davantage les problèmes de congestion et les pertes économiques qui en découlent. Il est plus que temps d’agir!»
Il y a deux ans, la Coalition avait commandé un sondage à la firme Léger Marketing et dans celui-ci, le pourcentage atteignait les 90 % et plus auprès des gens sondés habitant Laval et la Rive-Nord, rappelle-t-on dans ce même communiqué.
Boulevard urbain
Le projet du prolongement de l’A-19 a aussi défrayé les manchettes la semaine dernière, alors que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a demandé au MTQ de refaire une étude sur la possibilité d’aménager plutôt un boulevard urbain à quatre voies, une proposition que la Coalition rejette toujours du revers de la main.
«Il avait été clairement démontré qu’un scénario de boulevard urbain n’était pas viable pour des raisons de sécurité et d’efficacité», a réagi M. Larocque au début du mois, ajoutant que le choix d’un boulevard au lieu d’une autoroute «pourrait satisfaire les anti-banlieusards, mais ça ne réglerait aucun problème pour les citoyens de Laval et de la couronne nord».