Le baseballeur lavallois a réussi l’exploit en sixième manche alors qu’il était le premier frappeur. «J’aurais aimé qu’il y ait des gars sur les buts. Je suis quand même très content. Ce qui me réjouit, c’est que je frappe beaucoup mieux depuis quelques jours», a avoué au Courrier Laval le choix des Rangers du Texas.
Charles avait claqué un simple en deuxième manche, finissant sa journée de travail avec deux coups sûrs en quatre apparitions à la plaque.
Lent départ
L’ancien porte-couleurs des Associés de Laval, midget AAA, avoue avoir connu un lent départ avec le club-école des Rangers du Texas (niveau A).
«J’ai dû m’habituer au bâton de bois, plus lourd. J’ai apporté des ajustements dans mon élan. Je n’avais pas le bon synchronisme», analyse l’athlète de 20 ans de Sainte-Dorothée.
Les entraîneurs l’ont utilisé comme quatrième frappeur au début de la campagne. «Ils m’ont dit que je n’étais pas là comme frappeur de puissance, mais bien pour faire compter des points avec des coups sûrs. Ils ont bien vu que j’avais de la difficulté au bâton», reconnaît celui qui a glissé de quelques rangs dans l’alignement des frappeurs.
Oublions le match des étoiles
Leblanc, qui a connu une brillante saison cet hiver avec l’équipe de l’Université de Pittsburgh, remportant d’ailleurs le championnat des frappeurs de sa conférence avec une moyenne de 0,419, aurait aimé participer au match des étoiles de la Ligue NorthWest A.
«Je ne crois plus vraiment en mes chances. Je dois me trouver d’autres objectifs. Je dois mieux jouer et frapper plus de coups sûrs», mentionne-t-il.
Traité aux petits oignons
Leblanc adore son séjour à Spokane, dans l’organisation des Rangers du Texas. «Nous sommes très bien traités. On nous fournit les repas et nous sommes encadrés comme des pros», spécifie celui qui adore ses nouveaux partisans.
«Quand nous revenons jouer devant nos admirateurs, ça nous motive. L’ambiance est incroyable», termine Leblanc qui a déjà frappé 16 coups sûrs en 18 parties.