Le Conseil s’était réuni en janvier et mai pour discuter d’une plainte contre ce pharmacien, plainte qui comportait 18 chefs d’infraction, divisés en 3 catégories.
On lui reprochait notamment d’avoir utilisé «faussement les noms et numéros de permis d’exercice des médecins» pour des ordonnances verbales destinées à des membres de sa famille et d’avoir réclamé auprès de son assureur «ou celui des membres de sa famille le remboursement de l’achat des médicaments en question, n’ayant pas fait l’objet d’une ordonnance valide», peut-on lire dans le jugement.
Mouhamad Feras Alshamaah avait plaidé coupable dès la première journée d’audience, en début d’année. Il avait reconnu que depuis 2009, «et ce, à plusieurs reprises jusqu’à la fin 2014, il a fait défaut de s’acquitter de ses obligations avec intégrité […]».
Les noms utilisés pour les ordonnances étaient ceux de son fils, son épouse et son ex-femme. Quant aux assurances, il a réclamé un montant d’environ 3500 $.
Problèmes de santé
Dans le document rendu public récemment, on apprend que le pharmacien avait un enfant malade à l’époque et que lui-même souffrait d’un problème respiratoire. «Étant sous pression, il ne veut pas attendre d’interminables heures à l’urgence pour voir un médecin», rapporte-t-on. Il affirme qu’en aucun temps ces gestes étaient liés à un trafic quelconque ou une dépendance et «confirme avoir manqué de jugement».
Pour sa part, le Conseil considère ces infractions «[…] comme très sérieuses en regard de la protection du public» et indique que «la conduite de l’intimé porte ombrage à l’ensemble de sa profession».
On estime toutefois que le risque de récidive «bien qu’existant, est peu probable».
Le Conseil s’était réuni en janvier et mai pour discuter d’une plainte contre ce pharmacien, plainte qui comportait 18 chefs d’infraction, divisés en 3 catégories.
On lui reprochait notamment d’avoir utilisé «faussement les noms et numéros de permis d’exercice des médecins» pour des ordonnances verbales destinées à des membres de sa famille et d’avoir réclamé auprès de son assureur «ou celui des membres de sa famille le remboursement de l’achat des médicaments en question, n’ayant pas fait l’objet d’une ordonnance valide», peut-on lire dans le jugement.
Mouhamad Feras Alshamaah avait plaidé coupable dès la première journée d’audience, en début d’année. Il avait reconnu que depuis 2009, «et ce, à plusieurs reprises jusqu’à la fin 2014, il a fait défaut de s’acquitter de ses obligations avec intégrité […]».
Les noms utilisés pour les ordonnances étaient ceux de son fils, son épouse et son ex-femme. Quant aux assurances, il a réclamé un montant d’environ 3500 $.
Problèmes de santé
Dans le document rendu public récemment, on apprend que le pharmacien avait un enfant malade à l’époque et que lui-même souffrait d’un problème respiratoire. «Étant sous pression, il ne veut pas attendre d’interminables heures à l’urgence pour voir un médecin», rapporte-t-on. Il affirme qu’en aucun temps ces gestes étaient liés à un trafic quelconque ou une dépendance et «confirme avoir manqué de jugement».
Pour sa part, le Conseil considère ces infractions «[…] comme très sérieuses en regard de la protection du public» et indique que «la conduite de l’intimé porte ombrage à l’ensemble de sa profession».
On estime toutefois que le risque de récidive «bien qu’existant, est peu probable».