Mme Fournier assure que ce rapport vient couronner des années de travail et les quelque 3000 membres du Secteur transport scolaire (STS) affiliés à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP) se réjouissent aussi du dépôt du rapport final du Comité d’évaluation de l’emploi de conducteur de véhicule de transport scolaire.
«Nos membres n’ont pas encore pris connaissance du rapport, ajoute-t-elle. Il devrait être envoyé sous peu. Nous nous réjouissons, car ce dépôt constitue une étape ultime en vue de l’obtention de meilleures conditions de travail sur le terrain.»
Évaluation
Les travaux menés par le comité ont permis d’évaluer les emplois de conducteur d’autobus scolaire et de les comparer à d’autres emplois semblables, que ce soit les conducteurs d’autobus urbain, interurbain, nolisé et adapté du secteur privé, dans le but de fixer une rémunération juste pour ces travailleurs. Toutefois, la réalité et la rémunération des grandes sociétés de transport publiques de Montréal et Québec n’ont pas été prises en considération.
Moins bien payé
Les conclusions du comité révèlent qu’en 2014, la rémunération moyenne était inférieure de 8,5 % à celle d’un emploi comparable dans le secteur et que cet écart se traduisait par un manque à gagner moyen de 1,34 $ l’heure, selon le véhicule conduit et la clientèle desservie.
«Chose certaine, le gouvernement et les employeurs devront tenir compte de cette étude dans la rémunération des conducteurs du transport scolaire», a indiqué dans un communiqué Yvon Godin, vice-président de la FEESP.
Le syndicat espère rencontrer sous peu François Blais, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, afin d’échanger sur les suites concrètes à donner à ce rapport.