Manufacturier de vêtements de compression, EC3D a rapidement répondu à l’appel du gouvernement en convertissant sa chaîne de production à la faveur de masques de protection dont le prototype a été conçu à vitesse grand V.
«Nous avons contacté Santé Canada pour leur dire que nous ajoutions un masque à notre offre [de service] et ils nous ont donné le feu vert», mentionne la porte-parole de l’entreprise, Camille Asselin.
Les quelques employés temporairement mis à pied le mois dernier ont tous été rappelés, précise le fabricant qui est à engager des couturières pour compléter ses nouvelles opérations. À terme, on estime à 80 000 unités par semaine la capacité de production à cette usine implantée sur l’avenue Francis-Hughes dans le parc industriel Centre.
Dans l’attente des résultats de tests en laboratoire visant à déterminer le degré de filtration des particules, ces masques de protection, qui sont déjà en circulation, «doivent être considérés comme une barrière physique pour bloquer les gouttelettes de salive (postillons) émises par des personnes qui éternuent à proximité», indique Mme Asselin.
Faits de fibres de cuivre aux propriétés virucides, les masques EC3D offrent également une protection efficace à ceux qui ont la manie de porter la main à leur visage, particulièrement en temps de pandémie, poursuit-elle.
Lavables et réutilisables, leur durée de vie est d’environ 50 utilisations.
Bas arc-en-ciel
Détenteur d’une licence de Santé Canada, ce manufacturier de vêtements médicaux postopératoires a également développé des bas à l’effigie du mouvement collectif «Ça va bien aller!».
En guise d’encouragement et de reconnaissance pour les travailleurs de la santé qui se dévouent corps et âme en cette période de crise sanitaire, l’entreprise a d’ailleurs procédé la semaine dernière à un tirage de 100 lots de 10 paires de bas «arc-en-ciel» parmi les différents établissements du réseau de la santé à travers la province.