Une entente de collaboration tripartite a été signée à Lille, en France, à la faveur d’un corridor d’affaires et d’innovation reliant Laval à l’Europe
Voilà le fait saillant d’une mission économique que dirigeait à la fin octobre le maire Marc Demers au nom du Centre québécois d’innovation en commerce (CQIC), dont les quartiers généraux sont implantés à Laval.
Partenaire de la Ville dans le développement du CQIC, la grappe industrielle des technologies du Grand Montréal qu’est TechnoMontréal et le Pôle de compétitivité des industries du commerce (PICOM), fondé en France en 2005, travailleront de pair sur les grands enjeux et défis qui se posent en cette ère du numérique et qui obligent les commerçants à s’ajuster.
«La transformation numérique aura impérativement un impact important sur ces entreprises, a mentionné le maire Demers. Il est donc primordial de soutenir cette industrie qui compte pour 27 % des emplois de la région.»
D’ailleurs, le fait que Laval abrite l’une des plus grandes concentrations d’entreprises en commerce de gros et de détail au Québec n’est pas étranger au fait que le centre québécois d’excellence numérique ait pris racine sur le territoire de l’île Jésus le printemps dernier.
«Le CQIC permettra d’accompagner les commerçants dans la négociation de leur virage numérique, de contribuer au renforcement de l’écosystème d’innovation, mais surtout profiter des occasions d’affaires liées à cette transformation», a rappelé le maire.
Tout comme Laval l’a fait en s’associant à TechnoMontréal, cette grappe industrielle des technologies de l’information et des communications (TIC) fait désormais équipe avec le PICOM, reconnu comme un «modèle de succès dans le secteur du commerce». Ce pôle d’excellence dont le siège est établi à Lille rassemble les principaux acteurs français des domaines de la distribution, du commerce électronique et de la relation client.
Financé à hauteur de 50 % par Québec, le Centre québécois d’innovation en commerce dispose d’un budget de 2,1 M$ sur trois ans.