Une roue de fortune, des dégustations, tirages et activités s’ajouteront aux 40 kiosques et 4 conférences du salon annuel de l’Association du diabète Laval Laurentides (ADL), le dimanche 14 octobre, au Sheraton Laval.
«C’est certain qu’on vise de grandes festivités pour notre 20e édition, a indiqué Cathy Cagnin, directrice générale de l’ADL. Par contre, nous sommes particulièrement fiers de nos têtes d’affiche», a-t-elle ajouté en référence aux conférencières invitées.
En début de journée, l’infirmière clinicienne Julie Lambert présentera les mises à jour des systèmes de surveillance de glycémie.
«C’est toujours un bonheur de voir les gens revenir année après année, de commenter Cathy Cagnin. Même après 40 ans de prise en charge de son diabète, il y a de nouvelles technologies qui facilitent la vie des malades. Par exemple, le Freestyle libre qui permet la lecture du taux de glycémie sans piqûre sur les doigts.»
Suivront ensuite des exposés sur les avancées de la recherche et les conséquences sur le foie. Pour terminer, Marie-Josée Taillefer parlera de perte auditive avec un témoignage adapté pour le Salon.
Pour tous
L’événement aura pour thème Le diabète, j’en fais mon affaire!, sous la présidence d’honneur d’Isabelle Huot, docteure en nutrition. «C’est le même thème que l’année précédente, parce qu’il n’y a rien de plus important que de s’impliquer dans le contrôle de son diabète», a affirmé la directrice générale.
Parmi les 40 exposants au rendez-vous, on retrouve Médic Alert, Épicure, Avon, Diabète Québec, Lobe et Industrielle Alliance.
Une zone café, scène et un kiosque des conférenciers seront également aménagés.
«On associe le diabète aux personnages âgées ayant un surplus de poids, a déploré Cathy Cagnin. Malheureusement, ça arrive à de nombreux jeunes. En plus, le diabète est vécu par les proches, pas seulement les diabétiques. Ce salon s’adresse à tous.»
Incurable
On compte près de 55 000 diabétiques à Laval et 760 000 au Québec. Ces gens vivront avec la maladie toute leur vie, car le diabète ne peut être guéri, que contrôlé.
En général, les femmes font plus attention, alors que les hommes négligent leur condition et se retrouvent avec des conséquences potentiellement mortelles.
«Quand j’ai appris mon propre diagnostic de diabète de type 2, je ne savais plus quoi manger, a avoué Daniel Laliberté, président de l’ADL. On doit se nourrir tous les jours et en s’informant, on apprend qu’une grande majorité des aliments consommés au quotidien ont du sucre. Le 14 octobre, les gens vont pouvoir être guidés dans ce processus.»
Le 20e Salon Expo-Diabète se tiendra au Sheraton Laval (1440, autoroute des Laurentides), le dimanche 14 octobre, de 9h à 15h30.