Vice-président du comité exécutif, David DeCotis a ouvert le débat en s’y opposant fermement.
«Ce n’est pas de notre responsabilité d’encadrer l’industrie du taxi et ce n’est pas à nous de mettre de la pression sur le ministère des Transports», a-t-il déclaré d’entrée de jeu, tout en précisant qu’Uber exerçait dans l’illégalité au Québec.
Trois des quatre conseillers indépendants qui ont voté en faveur, dont l’initiateur Michel Trottier, ont dénoncé une politique de deux poids deux mesures, rappelant que l’administration Demers a déjà pris ouvertement position contre le projet d’oléoduc Énergie Est et l’implantation des boîtes postales communautaires de Postes Canada, pourtant de compétence fédérale.
Déception
Déçu du rejet de sa proposition, M. Trottier a tenu à préciser «qu’il ne s’agissait pas de prendre position sur l’entreprise [Uber], mais plutôt d’être réactif à une demande grandissante des citoyens».
D’autant que cette entreprise d’économie du partage dessert depuis novembre le territoire lavallois.
Enfin, le conseiller de Fabreville estime toujours pertinent, voire «du devoir» des élus municipaux, d’exhorter le gouvernement à «encadrer pour mieux permettre» les services de covoiturage urbain, dont «le mouvement est irréversible», dit-il, non sans préciser que Laval est désormais «pris avec le problème».
Des 20 élus ayant pris part au vote, seuls les indépendants Pierre Anthian, Jean Coupal, Alain Lecompte et Michel Trottier ont appuyé la motion.