Alors que le dossier du Service de police de Laval (SPL) impliquant l’abus de pensionnaires à la résidence Louise-Vachon était remis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), trois employés faisaient face à des accusations de voies de fait.
Rappelons que la résidence Louise-Vachon offre des services spécialisés aux personnes atteintes d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble du spectre de l’autisme.
L’aspect délicat de l’affaire, c’est que des arrêts d’agir doivent avoir lieu. «On sait que des gens doivent être immobilisés physiquement, mais où est la ligne? a commenté la sergente Geneviève Major, porte-parole du SPL. C’est ce que la cour devra déterminer.»
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval n’a pas voulu réagir. «Nous n’allons pas donner de commentaires, le cas étant toujours sous enquête», a mentionné Pierre-Yves Séguin, porte-parole du CISSS de Laval.
D’autres médias ont rapporté que les employés, suspendus sans paye, ont plaidé non-coupable lors de leur apparition à la cour municipale le 12 juin.
Marie Nicaisse Dameus fait face à deux accusations de voies de fait et une d’agression armée, tandis que Patrick Delly et Lionel Anthony Beauplan sont accusés de voies de fait. Ils seront de retour devant un juge le 10 septembre.
La maltraitance d’abord dénoncée à l’interne inclurait des coups de walkie-talkie.