«J’ai passé mon enfance à courir les champs au milieu des vaches et à développer une passion pour la peinture», raconte la native de Saint-Jérôme.
Évolution
De hobby, la peinture et l’art sont devenus une carrière. L’artiste en elle a d’abord trouvé sa voie dans les tableaux à l’huile, avant d’emprunter des courants plus modernes, entre collage, acrylique et pastel, tout en affirmant son inclination pour les grands espaces du Nord, plus particulièrement les cieux de ces contrées.
À sa sortie de l’université, elle a mis sur pied le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec, «un organisme que j’ai voulu ouvert à tous les courants esthétiques», de soutenir celle qui a reçu plus de 70 médailles et diverses distinctions pour son implication dans la reconnaissance des arts visuels au Québec et dans le monde.
Une école
Mireille Forget a également créé une école d’arts visuels qui a désormais pignon sur rue à Sainte-Thérèse. «Maintenant, c’est ma fille qui s’en occupe!» clame-t-elle avec fierté.
Une soixantaine d’élèves s’inscrivent annuellement à l’un des cours ou ateliers de l’école Le Cercle, que Mme Forget avait d’abord installée sur l’île des Moulins, à Terrebonne.
Mission accomplie
«Quand je disais à mon père que j’exposerais plus tard dans des châteaux, il me disait que j’avais la folie des grandeurs, se souvient la dame de 71 ans avec humour. Aujourd’hui, je ne compte plus le nombre d’événements que j’ai tenu dans de tels décors en Europe. Ça me prouve à quel point, sans devenir riche, j’ai fait le bon choix. En quelque sorte, j’aurai mené une vie de châtelaine»