Ils n’ont pas raté leur dernière chance de se qualifier en mettant la main sur la médaille d’argent au Bavarian Open à Oberstdorf, en Allemagne, du 17 au 21 février. Ils ont récolté 140,16 points, le meilleur résultat de leur jeune carrière.
Le tandem Garabedian/Proulx-Sénécal a obtenu un pointage technique de 30,46 lors du programme court. Il devait éclipser la barre des 29 points, et avait déjà eu son standard au programme long au Championnat européen en Slovaquie, le 30 janvier.
Sentiment indescriptible
«C’est un grand soulagement, a lancé Tina Garabedian. Je suis vraiment contente. C’est le meilleur sentiment de ma carrière.»
Les Québécois ont été dévancés par les Britanniques Penny Coomes et Nicholas Buckland.
Quand les deux patineurs ont entendu les notes, ils ont sauté et crié de joie. «J’ai bien hâte de me rendre à Boston. Nous avons beaucoup d’amis et de famille qui vivent là-bas. Il y a une grande communauté arménienne. J’espère qu’elle viendra m’encourager et me voir patiner», poursuit-elle.
lls voudront sans aucun doute terminer parmi les 24 meilleurs pour mériter leur billet pour les Jeux olympiques. Rappelons que le couple en danse senior rêve de participer aux Olympiques de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud, sous les couleurs de l’Arménie.
Le tandem s’entraîne une vingtaine d’heures par semaine au Sportplexe 4 Glaces de Pierrefonds sous la férule des entraîneurs Élise Hamel, Shawn Winter et du chorégraphe Shae Zukiwsky.
Une série d’embûches
La patineuse de Sainte-Dorothée et son partenaire ont dû faire face à quelques embûches lors de cette compétition d’envergure. D’abord, ils ont raté leur vol de correspondance de Toronto à Munich, car une tempête sévissait à Montréal.
«Après cinq heures d’attente, nous avons pris l’avion pour Londres. Nous avons voyagé durant 24 heures pour finalement arriver à Munich», précise-t-elle.
En Allemagne, le couple a constaté que les bagages de Simon n’étaient pas encore arrivés à destination. Sans patins et costumes, Simon n’a donc pas pu prendre part à la pratique en compagnie de Tina, le 18 février.
«Personne ne savait où était ses patins. Quand ils ont été retrouvés, nous avons fait appel à un taxi pour nous les faire livrer juste à temps pour la pratique officielle du vendredi», enchaîne celle qui était stressée par les événements.
Et comme si ce n’était pas assez, la patineuse de Sainte-Dorothée a été malade et vomi au terme du programme court. Elle a fait de la fièvre une bonne partie de la nuit et avait beaucoup de difficulté à se tenir debout à son réveil.
«Je ne pensais pas pouvoir patiner pour le programme libre. J’ai eu beaucoup de support de ma mère, mon entraîneur Shawn Winter et mon partenaire. Nous avons beaucoup appris», termine-t-elle.