À partir du jeudi 5 janvier, les voyageurs par voie aérienne âgés de 2 ans et plus en provenance de Chine, Hong Kong ou Macao devront présenter un résultat négatif à un test de dépistage de la COVID-19 avant leur départ à destination du Canada.
« La sécurité des membres de la population canadienne est toujours la priorité absolue de notre gouvernement, affirme Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique, par voie de communiqué. Depuis le début de la pandémie, nous avons mis en œuvre de rigoureuses mesures aux frontières du Canada pour limiter la propagation de la COVID-19 et nous poursuivons dans cette même veine. En fonction de l’évolution de la situation, nous continuerons de prendre les mesures qui s’imposent puisque c’est ce à quoi s’attendent les Canadiennes et les Canadiens. »
Mesures concrètes
En réponse à l’augmentation subite des cas de COVID-19 en République populaire de Chine et en raison de la quantité limitée de données concernant ces cas, tous les passagers de vols en provenance de la République populaire de Chine, de Hong Kong ou de Macao qui sont âgés de 2 ans et plus devront, avant de monter à bord, fournir au transporteur aérien la preuve d’un résultat négatif à un test de dépistage de la COVID-19 subi au maximum deux jours avant le départ.
Il peut s’agir d’un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire (comme un test PCR) ou à un test de dépistage antigénique, à condition que ce dernier soit accompagné de documentation montrant un suivi par un service de télésanté, un laboratoire agréé ou un fournisseur de services de dépistage.
Les passagers qui obtiennent un résultat de test positif plus de 10 jours, mais non plus de 90 jours, avant le départ de leur vol peuvent fournir au transporteur aérien de la documentation sur leur résultat de test de dépistage positif au lieu d’un résultat de test négatif.
Les exigences prévues en matière de santé s’appliquent à tous les passagers par voie aérienne, peu importe leur nationalité et leur statut vaccinal. Cette procédure ne s’applique qu’aux voyageurs par voie aérienne et non aux voyageurs arrivant par voie terrestre.
De plus, à l’aéroport ou lors d’une déclaration faite à l’avance, les voyageurs se feront demander s’ils ont voyagé en République populaire de Chine, à Hong Kong ou à Macao au cours des 10 derniers jours. Le cas échéant, des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada leur fourniront de l’information supplémentaire liée à la santé publique sur la transmission de la COVID-19, sur les mesures de protection personnelle à prendre, ainsi que la marche à suivre s’ils développent des symptômes de la COVID-19.
Projet pilote
Le gouvernement du Canada a en place, avec les provinces et les territoires, un programme de surveillance pour la détection des variants du virus responsable de la COVID-19, y compris du préoccupant variant Omicron et de ses sous-lignées, surtout au moyen d’un solide réseau de séquençage génomique et de la surveillance des eaux usées dans les communautés canadiennes.
D’ailleurs, l’Agence de la santé publique du Canada lance un projet pilote sur l’analyse des eaux usées des avions avec l’aéroport international de Vancouver et élargit le projet en cours à l’aéroport international Lester B. Pearson à Toronto.
Ce projet a pour objectif d’évaluer la prévalence de la COVID-19 dans diverses régions du monde.
Les échantillons font ensuite l’objet de séquençage pour surveiller les nouveaux variants préoccupants. (C.P./IJL)