L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) prévient la population que de nombreuses escroqueries se produisent sur le territoire par tous les moyens de communications, que ce soit par courriel, sur le Web, par messages texte et par appel téléphonique.
Malgré la variété des tactiques employées, les fraudeurs vont inciter le public à fournir des informations personnelles, notamment le numéro d’assurance sociale, et à débourser une somme d’argent.
Il peut aussi arriver que les fraudeurs utilisent de fausses coordonnées de l’ASFC afin d’induire en erreur le public. Lors d’un appel téléphonique, ils empruntent de faux noms d’employés et se servent de numéros n’appartenant pas à l’Agence.
Lorsque l’escroquerie est par courriel, celui-ci contient les logos, des adresses électroniques ou des noms et titres d’employés.
Une autre escroquerie est en cours. Certaines pages Web et applications mobiles se font passer pour ArriveCAN, la plateforme officielle du gouvernement du Canada pour fournir ses informations obligatoires avant et après l’entrée au Canada.
D’autres se font passer pour l’autorisation de voyage électronique (AVE). Il est possible de faire une demande d’AVE, mais elle se réalise et se paie sur le site Web officiel du gouvernement du Canada au coût de 7$.
Quoi faire?
L’ASFC précise dans son communiqué que celle-ci ne demande jamais ni un numéro d’assurance sociale ni un numéro de carte de crédit.
Lorsqu’une personne constate qu’elle est victime d’une tentative d’escroquerie, il suffit d’ignorer l’appel ou de ne pas répondre au message et de la signaler au Centre antifraude du Canada. (J.B.)