Incidemment, sur le territoire lavallois, la stérilisation est obligatoire pour tous les chiens et chats âgés de plus de 6 mois, et ce, depuis le 1er janvier.
Pétition
L’été dernier, Marta Mohr, une citoyenne de Laval-des-Rapides, lançait en ligne une pétition qu’un peu plus de 800 Lavallois ont signée à ce jour, demandant à l’administration Demers de reconsidérer cette disposition du règlement L-12430.
«La Ville ne se soucie pas que les chats et les chiens sont des «êtres sensibles» [et qu’ils] peuvent ressentir et avoir des besoins biologiques», écrit-elle dans son libellé, ajoutant qu’il «existe d’autres moyens plus humains» pour prévenir la surpopulation des chats errants et par le fait même leur euthanasie.
Par ailleurs, Mme Mohr soutient que «contrairement à la croyance largement répandue que les animaux stérilisés vivront mieux, en meilleure santé et plus longtemps, les effets de la stérilisation sont dangereux pour [leur] santé».
Lettre au maire
Dans une lettre qu’elle adressait au maire Marc Demers à la fin de la dernière année, la dame à l’origine de la pétition lui précise qu’«il y a plusieurs risques pour la santé associés à la stérilisation des animaux de compagnie» en plus des risques de complication lors de la chirurgie.
À cet égard, pour les chiens mâles par exemple, elle cite l’obésité, un risque accru d’hémangiosarcome (tumeur cancéreuse très agressive) et de déficience cognitive gériatrique, une dysplasie de la hanche et le développement d’une hypothyroïdie.
«… Ce règlement [L-12430] a fait l’objet de plusieurs mois d’analyses et de recherches, le tout orchestré par un comité d’experts reconnus, fait valoir le conseiller spécial au cabinet du maire, Robert-Charles Longpré, dans un courriel expédié à Mme Mohr le 16 février. Que la science ne soit pas unanime sur les conséquences de la stérilisation animale, c’est possible. Cependant, il semble qu’il y ait un consensus sur le peu de danger que constitue la stérilisation de ces animaux domestiques.»
M. Longpré précise toutefois que «lorsqu’un vétérinaire constate qu’une stérilisation peut représenter un risque réel, il est fort probable qu’il ne procède pas à l’opération en fournissant un papier de dispense.»
Finalement, le fait de rendre obligatoire la stérilisation à Laval, poursuit-il, est essentiellement justifiée par l’irresponsabilité de certains propriétaires comme en témoignent les 15 000 chats euthanasiés chaque année dans la grande région métropolitaine.
Incidemment, sur le territoire lavallois, la stérilisation est obligatoire pour tous les chiens et chats âgés de plus de 6 mois, et ce, depuis le 1er janvier.
Pétition
L’été dernier, Marta Mohr, une citoyenne de Laval-des-Rapides, lançait en ligne une pétition qu’un peu plus de 800 Lavallois ont signée à ce jour, demandant à l’administration Demers de reconsidérer cette disposition du règlement L-12430.
«La Ville ne se soucie pas que les chats et les chiens sont des «êtres sensibles» [et qu’ils] peuvent ressentir et avoir des besoins biologiques», écrit-elle dans son libellé, ajoutant qu’il «existe d’autres moyens plus humains» pour prévenir la surpopulation des chats errants et par le fait même leur euthanasie.
Par ailleurs, Mme Mohr soutient que «contrairement à la croyance largement répandue que les animaux stérilisés vivront mieux, en meilleure santé et plus longtemps, les effets de la stérilisation sont dangereux pour [leur] santé».
Lettre au maire
Dans une lettre qu’elle adressait au maire Marc Demers à la fin de la dernière année, la dame à l’origine de la pétition lui précise qu’«il y a plusieurs risques pour la santé associés à la stérilisation des animaux de compagnie» en plus des risques de complication lors de la chirurgie.
À cet égard, pour les chiens mâles par exemple, elle cite l’obésité, un risque accru d’hémangiosarcome (tumeur cancéreuse très agressive) et de déficience cognitive gériatrique, une dysplasie de la hanche et le développement d’une hypothyroïdie.
«… Ce règlement [L-12430] a fait l’objet de plusieurs mois d’analyses et de recherches, le tout orchestré par un comité d’experts reconnus, fait valoir le conseiller spécial au cabinet du maire, Robert-Charles Longpré, dans un courriel expédié à Mme Mohr le 16 février. Que la science ne soit pas unanime sur les conséquences de la stérilisation animale, c’est possible. Cependant, il semble qu’il y ait un consensus sur le peu de danger que constitue la stérilisation de ces animaux domestiques.»
M. Longpré précise toutefois que «lorsqu’un vétérinaire constate qu’une stérilisation peut représenter un risque réel, il est fort probable qu’il ne procède pas à l’opération en fournissant un papier de dispense.»
Finalement, le fait de rendre obligatoire la stérilisation à Laval, poursuit-il, est essentiellement justifiée par l’irresponsabilité de certains propriétaires comme en témoignent les 15 000 chats euthanasiés chaque année dans la grande région métropolitaine.