Le candidat solidaire Simon Charron met de l’avant l’engagement citoyen, l’environnement et le financement scolaire.
L’environnement est le thème qui revient le plus souvent dans l’actualité lorsqu’il est question de Québec solidaire. Plus spécifiquement, à Laval, l’augmentation des zones protégées est un enjeu primordial.
«Au niveau local, je veux protéger davantage le Bois de l’Équerre, les berges, les îles de la rivière des Mille Îles et réduire l’étalement urbain, mentionne le candidat. C’est bien la densité urbaine, mais ça doit être bien fait.»
Le candidat de 26 ans rappelle que Laval a été construit pour la voiture et qu’en 2018, il est important d’avoir du transport en commun qui répond aux besoins ponctuels. «On veut augmenter la fréquence des passages des autobus», explique-t-il.
Engagement citoyen
Simon Charron veut que les citoyens de la circonscription sentent qu’ils ont une voix dans la communauté. «Je veux encourager les organismes à créer des projets en misant sur la participation des acteurs locaux et citoyens.»
Il désire revoir le fonctionnement de l’urbanisme québécois. «Les décisions viennent toujours [du gouvernement], il y a des consultations, mais il n’y a que très peu d’espace pour amener des projets portés par des citoyens», mentionne-t-il.
Autres engagements
La création de logements sociaux est une partie importante de la plateforme solidaire à Laval. Après Graciela Mateo, voilà Simon Charron qui juge important la création de ces établissements pour les citoyens. «[À Québec solidaire], on en a promis 50 000 à l’échelle nationale, je ne connais pas exactement le chiffre pour Sainte-Rose, mais c’est certain que je veux tout faire pour répondre à cette demande-là», complète-t-il.
Le financement des écoles dans le secteur est un enjeu que Simon Charron tient à cœur. «Je veux vraiment m’assurer que tous les établissements scolaires à Sainte-Rose aient le financement nécessaire pour avoir des orthopédagogues et au moins de l’aide au devoir», fait-il valoir.
Le candidat termine en mentionnant que les enseignants ont besoin de ressources. «C’est vrai à Sainte-Rose, mais c’est aussi vrai partout ailleurs.»