Dès les premiers jours de l’exposition, le diffuseur [co] motion qui gère la Salle André-Mathieu a décidé de retirer six des quinze œuvres de l’exposition de Christian Messier « La forêt s’en vient II », et ce en réaction à des plaintes de gens qui fréquentent la salle.
Malgré le titre, l’exposition n’en est pas une de paysages, précise l’artiste qui a une carrière d’une vingtaine d’années à son crédit; elle évoque le côté étrange et mystérieux de la forêt et des êtres qui s’y rassemblent: hors-la-loi, voleurs, morts-vivants, etc.
Même si la question des nus dans certains tableaux a été évoquée, Christian Messier commente: « À mon avis ce ne doit pas être à cause des nus. Plutôt le fait de l’étrangeté des tableaux, le côté grotesque des personnages. La nudité est un prétexte. »
Devant le décrochage de six de ses toiles, l’artiste a préféré retirer l’ensemble des tableaux et mettre fin à l’exposition, soutenu dans cette décision par Verticale- centre d’artistes qui est partenaire de la Salle André-Mathieu dans ce projet de promotion des arts visuels. « Ce que je présentais était un tout. L’expo était tronquée, il y avait un trou. Mes tableaux ne sont pas de la décoration, il y a toute une réflexion philosophique derrière », nous explique Christian Messier.
L’artiste, qui refuse de poser en victime, croit plutôt que l’événement doit amener une réflexion de toutes les parties sur la manière dont les institutions doivent présenter l’art contemporain au public.
De son côté, par voie de communiqué, le diffuseur [co] motion rappelle que sa représentante Julie Perron avait exprimé des réserves sur la possibilité « d’accueillir le type d’œuvre de Christian Messier », et ce lors du comité de sélection avec Verticale- centre d’artistes. « Verticale semble avoir fait fi de cette discussion », constate le diffuseur, qui affirme ne pas avoir demandé à voir les œuvres avant leur accrochage. La Salle André-Mathieu n’est pas un lieu spécialisé en arts visuels, affirme-t-on, « le but n’est pas de provoquer ou de choquer les différents publics qui la fréquentent. »
Le diffuseur [co] motion souhaite poursuivre sa promotion des arts visuels et entreprendra sous peu « une activité de médiation » avec le public et les acteurs intéressés, afin d’échanger sur le sujet de l’art actuel.
Dès les premiers jours de l’exposition, le diffuseur [co] motion qui gère la Salle André-Mathieu a décidé de retirer six des quinze œuvres de l’exposition de Christian Messier « La forêt s’en vient II », et ce en réaction à des plaintes de gens qui fréquentent la salle.
Malgré le titre, l’exposition n’en est pas une de paysages, précise l’artiste qui a une carrière d’une vingtaine d’années à son crédit; elle évoque le côté étrange et mystérieux de la forêt et des êtres qui s’y rassemblent: hors-la-loi, voleurs, morts-vivants, etc.
Même si la question des nus dans certains tableaux a été évoquée, Christian Messier commente: « À mon avis ce ne doit pas être à cause des nus. Plutôt le fait de l’étrangeté des tableaux, le côté grotesque des personnages. La nudité est un prétexte. »
Devant le décrochage de six de ses toiles, l’artiste a préféré retirer l’ensemble des tableaux et mettre fin à l’exposition, soutenu dans cette décision par Verticale- centre d’artistes qui est partenaire de la Salle André-Mathieu dans ce projet de promotion des arts visuels. « Ce que je présentais était un tout. L’expo était tronquée, il y avait un trou. Mes tableaux ne sont pas de la décoration, il y a toute une réflexion philosophique derrière », nous explique Christian Messier.
L’artiste, qui refuse de poser en victime, croit plutôt que l’événement doit amener une réflexion de toutes les parties sur la manière dont les institutions doivent présenter l’art contemporain au public.
De son côté, par voie de communiqué, le diffuseur [co] motion rappelle que sa représentante Julie Perron avait exprimé des réserves sur la possibilité « d’accueillir le type d’œuvre de Christian Messier », et ce lors du comité de sélection avec Verticale- centre d’artistes. « Verticale semble avoir fait fi de cette discussion », constate le diffuseur, qui affirme ne pas avoir demandé à voir les œuvres avant leur accrochage. La Salle André-Mathieu n’est pas un lieu spécialisé en arts visuels, affirme-t-on, « le but n’est pas de provoquer ou de choquer les différents publics qui la fréquentent. »
Le diffuseur [co] motion souhaite poursuivre sa promotion des arts visuels et entreprendra sous peu « une activité de médiation » avec le public et les acteurs intéressés, afin d’échanger sur le sujet de l’art actuel.