Les représentants des huit syndicats affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), dont fait partie 3600 enseignants de Laval, les ont dénoncées. Ces offres portent sur les conditions de travail et non la rémunération. Ils ont constaté que cette proposition ne peut constituer une base de discussion.
En colère
«Le gouvernement a réussi à déposer une proposition encore plus odieuse que celle présentée en décembre 2014; une proposition qui a suscité une vague de mécontentement jamais observée chez les enseignants», a déclaré par voie de communiqué Sylvain Mallette, président de la FAE.
«La nouvelle proposition patronale est à ce point inadmissible que nous nous demandons si le gouvernement souhaite vraiment en arriver à une entente négociée. Cette proposition témoigne aussi du travail effectué en coulisse par certaines directions d’établissement d’enseignement et certains gestionnaires de commissions scolaires qui semblent avoir pris le contrôle de l’équipe patronale de négociation. Nous ne pensions pas que les directions d’établissement, les gestionnaires de commission scolaire ainsi que les membres du gouvernement détestaient à ce point les enseignants», a ajouté M. Mallette.
Le contenu de cette proposition a conduit la FAE à annuler la rencontre de négociation prévue le 22 septembre et à tenir une rencontre extraordinaire de son comité exécutif.
Québec maintiendrait son intention de faire passer la semaine de travail à l’école de 32 à 35 heures et d’augmenter la taille des classes, entre autres.